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publié dans Ressources le 25 novembre 2017

Bulletin mensuel N°355 d’information sur les marchés agricoles.

Commissariat à la sécurité alimentaire

Commercialisation - MarchésSystèmes d'Information sur les Marchés (SIM)Etude, rapport

FAITS SAILLANTS & PERSPECTIVES

Le mois d’octobre amorce la campagne de commercialisation des produits issus de la campagne agricole. Il est caractérisé par une amélioration des offres paysannes des produits locaux (céréales sèches, légumineuses) dans les marchés ruraux de collecte, une reconstitution des stocks commerçants par des transferts vers les marchés urbains (groupement, consommation) et de la baisse des prix pratiqués.

Les disponibilités mensuelles, des produits locaux, estimées sur les marchés suivis sont encore faibles et se situent à : 1 432 tonnes (mil souna), 284 tonnes (maïs), 1 715 tonnes (riz local décortiqué), 1 019 tonnes (niébé), 215 tonnes (arachide coque), 661 tonnes (arachide décortiquée).

Les marchés sont abondamment approvisionnés en céréales importées : 1 668 tonnes (maïs), 7 315 (riz non parfumé), 2 077 (riz parfumé) et en légumes importés : 1 079 tonnes (oignon), 1 070 tonnes (pomme de terre).

Le stock de sécurité, en fin octobre 2017, s’élève à 113 607 tonnes dont 110 400 tonnes (riz importé) et 1 238 tonnes (riz local décortiqué).

Les prix moyens mensuels de détail par kilogramme des céréales locales sèches s’élèvent : 279 F CFA (mil souna), 275 F CFA (sorgho), 194 F CFA (maïs). Les variations s’établissent comme suit : +5% (mil), -14% (maïs) au cours des deux derniers mois, +28% (mil souna), +19% (sorgho), -14% (maïs) par rapport à leur niveau d’octobre 2016 et +26% (mil souna), +19% (sorgho), -9% (maïs) par rapport aux moyennes quinquennales (2012-2016).

Le prix moyen de détail du kilogramme du riz local décortiqué qui se situe à 277 F CFA a augmenté de +6% au cours des deux derniers mois, de +8% par rapport à son niveau d’octobre 2016 et de +10% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Le prix du kilogramme du riz importé brisé non parfumé se situe à 288 F CFA. Il est stable au cours des deux derniers mois, mais reste légèrement supérieur à son niveau d’octobre 2016 (274 F CFA) et à la moyenne quinquennale (278 F CFA), soit des variations respectives de +5% et +4%.

Le prix du kilogramme du riz importé brisé parfumé se chiffre à 393 F CFA/kg. Le prix de cette céréale n’a pas connu de variations notables.

Les prix moyens par kilogramme des légumineuses s’élèvent respectivement à : 407 F CFA (niébé), 330 F CFA (arachide coque) et 638 F CFA (arachide décortiquée). Au cours des derniers mois, il a été observé des baisses sur les prix du niébé (-6%), de l’arachide coque (-8%) et une faible augmentation pour l’arachide décortiquée (+2%). Comparés à leurs niveaux de 2016 à la même période, les prix se sont repliés avec une baisse similaire de -13% (niébé, arachide coque), alors que celui de l’arachide décortiquée a progressé de +4%. Par rapport aux moyennes quinquennales, seul le prix du niébé a diminué (-11%), tandis que celui de l’arachide est en hausse : +16% (coque), +9% (décortiquée).

Le marché du bétail se déroule correctement et reste caractérisé par une bonne offre en sujets de qualité vendus à des prix raisonnables. Toutefois, les marchés des régions centre (Diourbel, Louga, Thiès, Fatick) ont été marqués par d’intenses transactions du fait de la célébration du Grand Magal de Touba.

Les principaux flux commerciaux transfrontaliers qui s’opèrent avec les pays de la sous-région (Mali, Burkina, Guinées, Mauritanie, Gambie) sont constitués des produits suivants : légumes, tubercules, huile de palme, poisson, sel, fruits et du bétail.

Le mois de novembre 2017 serait marqué par l’abondance des offres, notamment en arachide coque, dans les marchés ruraux de collecte, l’accélération des transferts vers les marchés urbains (groupement, consommation). Ces importantes mises en marché de l’arachide coque serviront à faire face aux besoins alimentaires et non alimentaires des producteurs. Pour les céréales sèches, le niveau des offres sera moyen, car le battage manuel ne permettra pas de disposer d’importantes quantités. Cette situation d’abondance va s’accompagner inéluctable des baisses saisonnières des prix dans tous les types de marchés suivis.

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