L’Afrique subsaharienne est la région du monde qui affiche le plus faible niveau d’accès au financement, avec un taux moyen de bancarisation de la population de seulement 24 % (Findex 2012). Les systèmes bancaires de la région sont de taille étriquée, tant en termes absolus que relatifs, et le secteur de la microfinance s’y développe à un rythme relativement lent par rapport à d’autres régions du monde. Il existe une panoplie de stratégies pour élargir la couverture des services de microfinance, à commencer par la transformation des institutions existantes, la création d’institutions de microfinance (IMF) toutes nouvelles et autonomes, avec et sans structure de gestion ou de propriété centralisée, la descente en gamme des banques, et bien d’autres stratégies. Cette étude examine la contribution des institutions de microfinance entièrement nouvelles à l’accès au financement dans la région.
Plusieurs de ces IMF entièrement nouvelles plus matures, comme ABM à Madagascar et OI au Ghana, ont expérimenté des produits de financement agricole pour combler les lacunes des banques traditionnelles qui évitent en général de financer les petits exploitants agricoles.
Lire le rapport (44 p.) : http://www-wds.worldbank.org/external/default/WDSContentServer/WDSP/IB/2014/08/01/000333037_20140801123617/Rendered/PDF/679970NWP0FREN00Box385295B00PUBLIC0.pdf