La question de l’alimentation est saisie dans un puissant paradoxe. Le droit à l’alimentation est l’un des mieux établis et des plus codifiés. Pourtant, près d’un milliard de personnes, soit une personne sur neuf, souffrent de malnutrition.
Trois exemples d’initiatives de lutte contre différentes formes de malnutrition (Nutriset, Misola et Nutri’zaza) guident la réflexion de cette étude et permettent d’énoncer trois considérations qui doivent être prises en compte pour que ces entités puissent être considérées comme contribuant au droit à l’alimentation et donc à faire de l’alimentation un bien commun : conditions de production et de mise à disposition ; manière dont les initiatives traitent l’usage des différents attributs du droit de propriété ; « formes sociétaires » des entités intervenant dans la chaîne alimentaire.
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