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publié dans Ressources le 16 juillet 2014

Rapport: Etude monographique sur la filière cacao dans l’UEMOA

www.bceao.int

CacaoAfrique de l’OuestEtude, rapport

Le cacao est un produit d’exportation de l’UEMOA faisant l’objet d’un intérêt majeur à l’échelle mondiale. Un nombre important d’acteurs intervient dans le domaine du cacao ainsi que dans la chaîne de valeurs qu’il crée à travers la production, la transformation et la commercialisation. Selon le programme de l’Agence Belge de Développement « Trade for Development Centre », le marché mondial du cacao représente en moyenne 10 milliards de dollars par an. Au sein de l’UEMOA, le cacao est produit dans trois pays, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo. La Côte d’Ivoire en est le premier producteur mondial, avec une quantité qui s’est élevée en moyenne sur les dix dernières années à 1,4 million1 de tonnes, représentant un peu plus de 32% des parts du marché. La filière cacao en Côte d’Ivoire contribue pour environ un tiers aux recettes d’exportation du pays et environ 20% à la formation de la richesse nationale. Près d’un quart de la population ivoirienne dépend de la culture du cacao. Il est donc d’un enjeu stratégique pour le développement économique et social de ce pays, ainsi qu’un instrument important dans la lutte contre la pauvreté. Au Togo, la production est plus modeste avec un volume moyen estimé à environ 100.000 tonnes ces cinq dernières années, selon les données de l’Organisation des Nations- Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Au Bénin, les données disponibles indiquent, selon la même source, une production moyenne de 100 tonnes durant les 10 dernières années. Après des années de succès, la filière cacao dans l’UEMOA est entrée dans une ère d’incertitudes, marquée notamment par la baisse sensible des revenus perçus par les paysans, le manque d’investissements dans les plantations et la chute des rendements. Cette situation a entraîné une dégradation de certains indicateurs de la filière tels que les taux de croissance annuel moyen de la production et du rendement. Ils ressortent respectivement à 3,0% et 0,2% de 1997 à 2011 (15 ans), contre 3,9% et 0,7% sur la période allant de 1980 à 2011 (25 ans). En Côte d’Ivoire, les nouvelles Autorités en charge de la gestion de la filière se sont fixées pour objectif de promouvoir une économie cacaoyère durable, à travers l’instauration d’une plus grande transparence et une réorganisation de la filière. Les actions entreprises devraient, entre autre, permettre d’accroître la transformation locale de fèves pour la faire passer de 35% actuellement à 50% de la production nationale à l’horizon 2015-2020. Pour optimiser l’impact des réformes, il apparaît nécessaire d’accorder la priorité à la prise en charge des enjeux induits par la reconfiguration du marché mondial du cacao. En outre, des réponses appropriées devraient être apportées aux exigences internationales de l’économie cacaoyère, relatives à la qualité des produits déterminée par le respect des règles normatives de production. Pour ce faire, l’accent devrait être mis sur la création d’un système de financement au profit des producteurs, l’amélioration de leurs conditions de vie et leur formation aux techniques de production durable.

Lire l’étude (33p.):
http://www.bceao.int/IMG/pdf/etude_monographique_sur_la_filiere_cacao_dans_l_uemoa.pdf

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