En abaissant le plafond des taux d’intérêt, l’UEMOA voulait protéger les consommateurs. Mais la mesure, qui menace la survie de certaines institutions de microfinance, pourrait réduire l’accès au crédit.
La microfinance serait-elle en danger ? En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, les spécialistes de ce modèle qui a permis à des millions de pauvres d’accéder aux services financiers sont inquiets. Au 1er janvier 2014, les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont abaissé le plafond du taux d’intérêt que les institutions de microfinance (IMF) peuvent appliquer à leurs clients, le ramenant de 27 % à 24 %.