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publié dans Ressources le 24 février 2015

Point de situation de la pisciculture intensive ou semi-intensive le long du fleuve Niger

RECA Niger

PêcheNigerEtude, rapport

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La production de poissons au Niger est estimée entre 40.000 et 50.000 tonnes par an, en fonction des documents, dont la majorité provient du Lac Tchad avec une commercialisation essentiellement sous forme fumée en direction du Nigeria.

En 2006, le document de « Stratégie de développement de la filière halieutique » – Ministère de l’Hydraulique, de l’Environnement et de la Lutte contre la désertification – estime la consommation nationale de poisson de l’ordre de 2.1 kg par habitant et par an dans les gros centres urbains, ce qui donnait une demande annuelle de 23.000 tonnes contre une production inférieure à 9.000 tonnes constituée par les captures du fleuve, des mares et des retenues d’eau. La production du lac Tchad, du fait de son éloignement des centres de consommation, est essentiellement exportée au Nigeria. L’offre de poisson, fortement déficitaire, entraînait une importation de poisson (frais d’eau douce, congelé de mer) en provenance du Mali, du Nigeria, du Sénégal, du Bénin et de la Côte d’Ivoire dont les quantités annuelles ont varié de 350 à 700 tonnes de 1999 à 2005.

Depuis cette date, les captures de pêche sur le fleuve Niger enregistrent une baisse importante (selon les professionnels) alors que la demande ne cesse d’augmenter, notamment dans les centres urbains. Les communautés de pêcheurs le long du fleuve Niger enregistrent donc une diminution régulière de leur activité et des captures de poissons. Ceci est dû à l’ensablement du fleuve, au développement des périmètres irrigués, qui suppriment les zones traditionnelles de nourrissement des alevins, et à une surexploitation de la ressource.

Parallèlement, de nouvelles sources d’importations sont apparues, le tilapia de Chine (pourtant un poisson originaire d’Afrique) et le machoiron ou panga du Vietnam, en augmentation très forte sur le marché nigérien.

Les premières expériences de pisciculture du Niger remontent à la fin des années 70. Ces dernières années des acteurs non agricoles (fonctionnaires, commerçants…) investissent dans la pisciculture. La Fédération Nationale des Groupements des pêcheurs du Niger (FNGPN) et le RECA se sont associés pour étudier les possibilités d’intéresser les populations riveraines du fleuve, et en priorité les pêcheurs, au développement des activités piscicoles. Mais pour cela il est indispensable d’avoir des informations précises sur les différents systèmes d’élevage et leurs résultats.

Télécharger le rapport (26 p.) : http://www.reca-niger.org/IMG/pdf/Rapport_pisciculture_RECA_FNGPN_decembre2014.pdf

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