L’acquisition de terres à grande échelle en Afrique est une préoccupation croissante dans la littérature sur l’accaparement des terres. La reprise des investissements sur les biocarburants au Ghana a conduit à des acquisitions de terres à grande échelle par le secteur privé présidées par les chefs. Cet article examine comment ces chefs, en jouant leur rôle traditionnel dans l’acquisition des terres et en tant qu’arbitres, ont souvent été à la fois la cause et la solution aux conflits qui s’ensuivirent au sein des différentes communautés : perte de terres agricoles, désaccords sur les processus d’acquisition de terres, paiements compensatoires, etc. Le gouvernement du Ghana devra ainsi renforcer les institutions foncières du secteur public et mettre en place des mécanismes plus forts et plus contraignants pour régler les différends découlant des acquisitions foncières à grande échelle et, ainsi, contrebalancer la perte de confiance dans l’institution de la chefferie.
Lire l’article (en anglais) : http://www.mdpi.com/2071-1050/6/9/6332/htm