L’élimination de la pauvreté et la sécurité alimentaire dépend de la santé des écosystèmes qui sous-tendent la santé humaine, le bien-être, les moyens d’existence, l’emploi et une croissance durable. Sur le site Internet d’Al Jazeera, dans la section opinion, la ministre nigériane de l’environnement, Amina J Mohammed, défend une approche en matière d’adaptation de l’agriculture qui s’appuie sur les écosystèmes. « Il y a un autre proverbe africain : L’imbécile est celui à qui l’on vend ses propres tomates. Malheureusement, ceci est une réalité au Nigéria et dans la majeure partie de notre continent. Mais le véritable imbécile est l’homme qui cultive assez de tomates pour se nourrir lui-même mais les jette pour acheter celles d’un autre. Ce n’est pas seulement un problème nigérian. C’est un problème africain. L’Afrique subsaharienne dépense 35 milliards de dollars US chaque année pour importer des denrées alimentaires et la région perd encore 48 milliards de dollars US en gaspillage alimentaire, une partie de la récolte étant perdue en raison du manque de routes, de capacité de stockage insuffisante et de la difficulté d’accéder au marché ». Malgré ces difficultés, Mme Mohammed maintient que la solution n’est pas hors de portée. « Aujourd’hui, nous savons déjà comment faire. Augmenter la productivité agricole ne suffit pas. Si nous voulons atteindre la sécurité alimentaire, nous devons nous assurer que nous prenons soin des écosystèmes vitaux qui nous permettent de produire notre nourriture. »
Lire l’article (en anglais) : http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/2016/05/eradicating-poverty-africa-160502100115097.html
