Le déficit pluviométrique enregistrées en 2005, 2009 et 2011 ont entraîné une détérioration du
capital bétail que les résultats de la campagne 2012/2013 ne pourront pas réparer.
Le RBM estime que le déficit pluviométrique enregistré lors des années de sécheresse de 2005,
2009 et 2011 a engendré une régression des productions céréalière et fourragère que les résultats
de la campagne de 2012/2013 ne pourront pas compenser.
De son point de vue, la mise en place d’un dispositif pilote de veille est indispensable pour suivre
l’évolution de la situation dans le Nord Mali, dans la région de Tillaberi au Niger et la zone du
Sahel au Burkina Faso. Ce dispositif devrait avoir un ancrage systématique dans les 26 communes
de la région du Sahel burkinabè et dans 20 communes de celle de Tillaberi. En ce qui concerne la
région de Gao qui est confrontée à une déstructuration des institutions coutumières et des
collectivités locales, il conviendra d’expérimenter un dispositif basé sur des leaders locaux. La
mise en place du dispositif permettra de connaître en temps réel les zones de concentration des
éleveurs déplacés et d’identifier les problèmes rencontrés, en vue d’alerter les décideurs politiques.
Au vu de l’évolution de la situation dans les régions du Nord Mali, le RBM attire l’attention des
décideurs politiques sur : la nécessité pour les décideurs politiques au plus haut niveau et les acteurs de
développement de conduire les réflexions visant à promouvoir le développement
durable des zones pastorales comme première ligne de défense contre l’insécurité la nécessité de mettre en place, dans les meilleurs délais, un dispositif de veille
informative ; ce qui permettrait de connaître, en temps réel, l’effectif des populations
déplacées, la localisation des zones de concentration de ces populations, la taille du
cheptel concerné et le volume du stock fourrager accessible pour les animaux la nécessité de circonscrire géographiquement les opérations militaires en
particulier les frappes aériennes et les opérations terrestres, afin d’éviter qu’elles
n’entrainent des effets collatéraux préjudiciables pour les populations locales. Dans ce
sens, toutes les forces militaires engagées dans le conflit devraient respecter les règles
humanitaires internationales afin de protéger les civils ; la nécessité de procéder à un choix judicieux de zones ciblées par les opérations
militaires, en vue d’éviter des pertes en vies humaines et des mortalités d’animaux dans
les zones où les populations locales ont trouvé refuge ;
Sur la base des constats relatifs à la configuration de la campagne agropastorale, le RBM plaide
pour :
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