Doublement de la population, pression démographique, baisse des précipitations, appauvrissement des sols… : depuis 30 ans, l’Afrique sub-saharienne subit de profondes perturbations. Ces dernières sont susceptibles d’engendrer des changements dans les pratiques agricoles, et donc une forte érosion de la biodiversité des plantes cultivées telles que le sorgho ou le mil, qui sont la base de l’alimentation dans la région.
Pourtant, il n’en est rien : une étude menée au Niger par des chercheurs de l’IRD, du CIRAD et leurs partenaires nigériens 1 vient de montrer que la richesse génétique de cette céréale s’est maintenue, voire a augmenté. Permettant de choisir les variétés les plus adaptées, cette diversité est un atout pour l’agriculture dans le contexte actuel de bouleversements sociaux et environnementaux.
La fiche 351 sur le Sorgho est disponible sur cette page