L’année 2016 bat des records de température moyenne et les catastrophes climatiques s’égrènent, terriblement. Le 17 octobre 2016, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) a dédié la première matinée de son Assemblée plénière au thème « Systèmes alimentaires durables, nutrition et changement climatique ». En ouverture de la session, José Graziano da Silva, Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a rappelé que l’Accord de Paris reconnaissait, dans son Préambule, « la priorité fondamentale consistant à protéger la sécurité alimentaire et à venir à bout de la faim, et la vulnérabilité particulière des systèmes de production alimentaire aux effets néfastes des changements climatiques. » Parmi les nombreuses déclarations des participants au CSA, il est possible de distinguer trois axes forts :
- L’ensemble des piliers de la sécurité alimentaire et des systèmes alimentaires sont touchés par les changements climatiques
- Les systèmes alimentaires durables sont inconcevables sans une approche basée sur les droits de l’homme, et en particulier sur le droit à l’alimentation
- La supériorité de l’agroécologie paysanne sur l’agriculture industrielle pour améliorer l’adaptation et la résilience face aux changements climatiques