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publié dans Ressources le 10 avril 2012

Irrigation au Niger /Bilan 1960-2010

RECA Niger

Irrigation, eau

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Projets et programmes de développement de l’irrigation au Niger (1960-2010) : Eléments pour un bilan

Centre d’Etudes et d’Information sur la Petite Irrigation (CEIPI) – Août 2011

L’augmentation des surfaces irriguées au Niger a connu plusieurs phases caractérisées par différents modes d’extension allant des aménagements hydroagricoles à la petite irrigation privée. Ainsi que son titre l’indique, ce rapport présente des éléments pour un bilan qui reste à établir plus précisément. Ce rapport se fonde sur un important travail, entrepris par le CEIPI, de collecte et d’analyse de l’information relative au développement de l’irrigation au Niger. Cette information est dispersée, souvent difficilement accessible et parcellaire.

Ce premier rapport, rédigé par Alizée Ehrnrooth avec la collaboration de Joanne Cochand et Awal Baoussouna, a le mérite de mettre en lumière les zones d’ombre et d’identifier les domaines pour lesquels un complément d’information est nécessaire pour produire un bilan précis des efforts menés dans le pays jusqu’à présent.

A un moment où le Niger s’est doté d’une nouvelle stratégie de développement rural dont une composante majeure est l’extension des surfaces irriguées, l’établissement d’un bilan des orientations passées est une question importante pouvant guider la définition et l’évaluation des priorités. Un travail conséquent reste à accomplir pour produire une évaluation précise ne serait-ce que des surfaces effectivement irriguées dans le pays. Le Centre vise à faciliter l’accès à l’information, ce rapport est une étape et un appel à contribution pour enrichir la base documentaire du CEIPI.

Si les aménagements hydro-agricoles sont assez bien documentés, les surfaces irriguées dans le cadre des périmètres de contre-saison, qui constituent une part importante des terres irriguées dans le pays, sont difficiles à évaluer. Un point important également mis en lumière par cette synthèse est l’absence quasi-totale d’information sur le développement de l’irrigation résultant d’initiatives individuelles hors projet, c’est-à-dire d’initiatives n’ayant pas bénéficié d’appui financier ou technique. Alors que les études en cours tendent à montrer que les surfaces ainsi irriguées sont vraisemblablement significatives, elles échappent largement aux statistiques. Dès lors, cette voie peut difficilement être prise en compte dans les processus de mise en œuvre de la politique agricole.

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