Au cours des cinq dernières années, le terme « résilience » (c’est-à-dire la capacité d’absorber les chocs et de récupérer) est devenu très en vogue dans le milieu humanitaire. Dans les discussions sur l’adaptation au changement climatique, on parle de plus en plus souvent de la « nécessité de renforcer la résilience » des populations, des infrastructures et des gouvernements aux chocs liés à la hausse des températures, à l’élévation du niveau des mers, aux violentes tempêtes et aux inondations.
Le gouvernement britannique a été l’un des premiers bailleurs de fonds à placer la résilience au cœur de son « approche de la réponse d’urgence et du développement à long terme » dans son Examen de la réponse humanitaire d’urgence (Humanitarian Emergency Response Review, HERR). Il a par ailleurs annoncé son intention de multiplier ses efforts en vue de renforcer la résilience.