La Banque mondiale a publié un document de recherche sur les politiques qui évalue les « obstacles à l’intégration de marché en Afrique centrale et orientale » pour le maïs, le riz et le sorgho. Le document analyse les données relatives aux prix à la consommation pour 150 villes dans 13 pays. La longueur et l’étendue des routes asphaltées (en tant qu’indicateur de la qualité des routes) semblent avoir un effet substantiel sur l’intégration de marché, la distance étant de loin le facteur le plus important.
En outre, le document révèle « des effets frontaliers importants pour la majorité des pays contigus » et affirme que les « marchés sont plus intégrés au sein des pays qu’entre les pays ». Parmi les causes de ces effets frontaliers importants, il y a l’impact de toute une série d’instruments de politique commerciale, notamment :
- les interdictions d’exportation et d’importation ;
- les droits de douane, les licences et les permis ;
- l’application restrictive des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et d’autres mesures non tarifaires ;
- le manque d’efficacité des services douaniers.