Pour que les performances des périmètres rizicoles justifient les investissements réalisés, l’État doit améliorer les conditions d’accès au crédit de campagne. La majorité des producteurs n’a pas accès au crédit et ne peut acheter la totalité des intrants nécessaires, ce qui l’oblige à réduire les surfaces cultivées ou à appliquer des doses inférieures aux préconisations. Les résultats sont alors globalement moindres qu’espérés et les performances de certains producteurs particulièrement faibles. Pourtant, des expériences montrent que le crédit de campagne à la riziculture est viable, à condition de maîtriser les risques et d’impliquer l’ensemble des acteurs locaux dans la recherche de solutions adaptées.