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publié dans Ressources le 19 juillet 2011

Etude « Crise rizicole, évolution des marchés et sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest »

CSAO/OCDE/Programme alimentaire mondial (PAM)

RizAfrique de l’Ouest

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Actualité juin 2011
Un extrait de l’étude publié par le CSAO en une note de 12 pages est maintenant disponible:
http://www.oecd.org/dataoecd/44/54/48356991.pdf

Avril 2011
Il s’agit d’une étude réalisée par le CIRAD pour le compte du PAM et de la FAO (financement par le fonds fiduciaire français auprès du PAM). Particulièrement riche, l’étude a tiré partie de statistiques régionales et d’analyses de terrain dans six pays (Bénin, Ghana, Libéria, Nigéria, Mali et Sénégal). Un résumé en 4 pages est disponible.

En ce qui concerne l’Afrique de l’Ouest, les principaux enseignements en sont les suivants :

  • la croissance de la production de paddy en Afrique de l’Ouest n’était que de 2,2% par an avant la crise de 2008 (déficit aggravé); elle est de 5,4% par an depuis ;
  • cet accroissement de la production se réalise par extension des surfaces plutôt que par intensification (amélioration des rendements) ; c’est dans le pluvial que ces extensions de surface ont lieu ; dans les grandes zones irriguées, la tendance est à la diminution de surface des exploitations, ce qui est très préoccupant (trappe à pauvreté) ;
  • les rendements sont parmi les plus faibles du monde (5t/ha en irrigué » et 2 à 3 t/ha en pluvial) mais les coûts de production par tonne sont favorables ; la compétitivité internationale du riz ouest-africain est donc un problème systémique et non pas uniquement agronomique ;
  • la progression de la consommation est très forte, de l’ordre de 5 à 6% par année, avec des différences entre trois groupes de pays (cf. annexe 4) ; les consommateurs – au moins une certaine frange d’entre eux- recherchent plus de qualité (les riz importés à 25% de brisures seraient moins fréquents) ;
  • les importations demeurent donc indispensables pour satisfaire la demande ; elles sont en augmentation de 3 à 4% par an ;
  • au niveau des filières riz, l’étude note un développement de rizeries industrielles (parfois investisseurs internationaux) avec contractualisation à l’amont ;
  • malgré plusieurs exemples d’appuis coordonnés aux filières nationales, l’étude relève en général un manque de coordination dans les appuis ;
  • l’étude souligne que les pouvoirs publics « reviennent » dans les filières riz : achats « régulateurs » de riz à prix fixé par les offices (Mali, Niger), puis ventes sociales à prix étudié ; existence d’un stock d’intervention au Mali ; création de nouveaux stocks alimentaires (Ghana, Nigéria, Bénin).
  • l’objectif stratégique des stocks régulateurs fait toujours débat : instrument d’intervention au niveau des prix ? instrument de sécurité alimentaire?) ;
  • malgré les opportunités d’échanges régionaux, ceux-ci demeurent très souvent entravés ; l’étude souligne l’impuissance de la CEDEAO à faire appliquer ses propres règles.

Résumé : http://documents.wfp.org/stellent/groups/public/documents/ena/wfp234784.pdf

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