Les dirigeants européens se sont engagés à financer partiellement des producteurs locaux via des fonds publics-privés promis dans le cadre de la nouvelle Alliance Afrique-Europe. Mais, jusqu’à présent, les nombreux financements dans l’agriculture en Afrique ont le plus souvent profité aux entreprises internationales, au détriment des compagnies locales. A l’heure où les accords de Cotonou entre l’Union européenne (UE) et l’Afrique sont en train d’être renégociés, les nouveaux dirigeants européens devraient sans doute réfléchir à deux fois à la manière dont ils octroient leurs aides, afin que leurs investissements rendent l’agriculture africaine plus intéressante aux yeux des jeunes en quête de travail.
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