A Soulou, à quelques 20 kilomètres de Ouahigouya, au Burkina Faso, le sol est sec, craquelé. Le long du chemin s’alignent des kilomètres de terre rouge, lisse, où rien ne pousse. Mais plus loin, près des habitations, l’herbe et les plantes resurgissent. Entourées de petits murets, et prises dans des trous. Ce sont les poquets du zaï, cette technique ancestrale oubliée par les hommes et les femmes du sahel, et qui a resurgi il y a plus de 40 ans, lorsqu’un sociologue, Bernard Lédea Ouédraogo, est venu avec ses idées et sa méthode à la rencontre des populations du Yatenga…