La fuite de capitaux sape la capacité de nombreux gouvernements africains à assurer les services de base à leur population. Cette perte serait d’au moins 76 milliards d’euros (88,6 milliards de dollars) par an selon la dernière évaluation retenue dans le rapport 2020 sur le développement économique de l’Afrique (CNUCED). Une somme qui avoisine le cumul annuel de l’aide publique au développement et des investissements directs étrangers reçus par le continent entre 2013 et 2015. Ces sorties de capitaux empruntent différents canaux : corruption, contrebande, évasion fiscale, sous-facturations.
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Lire le rapport du CNUCED : Les flux financiers illicites et le développement durable en Afrique (2020)