Dans le contexte de crise sanitaire actuel, cet article rappelle que les zoonoses (maladies ou infections transmises aux humains par les animaux et vice-versa) ne sont pas nouvelles, que leur morbidité dépend largement de notre façon d’y réagir mais que l’émergence de certaines formes, comme celle du Covid-19 peuvent être bien plus difficiles que d’autres à endiguer.
Il en ressort que si les zoonoses ne sont pas forcément plus nombreuses qu’avant, les activités humaines rendent leur impact plus fort et constituent un facteur majeur de leur émergence et de leur dissémination. En cause, des systèmes de production agricole et d’élevage intensifs, ainsi que des filières de commercialisation mondialisées inadaptées.
Les auteurs appellent à renforcer les services de soins et de surveillance épidémiologique de proximité au Sud ainsi qu’à promouvoir des systèmes de production agricoles et d’élevages plus respectueux des écosystèmes.
Lire l’article : ici