À l’occasion de la Journée Internationale des femmes rurales, qui s’est tenue au mont Kilimandjaro le 15 octobre, un groupement d’organisations de la société civile a lancé l’appel des femmes d‘Afrique de l’Ouest pour la justice foncière. Dans ce plaidoyer, les signataires s’insurgent contre le fait que les femmes rurales d’Afrique subsaharienne, qui forment la principale force de travail agricole sur le continent, ne possèdent en moyenne que 15 % des terres qu’elles cultivent. Cette situation, qui reflète l’iniquité des droits fonciers ente les hommes et les femmes, constitue une entrave dans l’éradication de la pauvreté et de la faim sur le continent. À l’heure où les Objectifs du développement durable érigent en priorité l’égalité des genres, le droit des femmes à la terre et aux ressources productives doit être renforcé. L’appel formalise ces revendications sous la forme d’une pétition, qui sera adressée aux dirigeants des principales organisations gouvernementales d’Afrique de l’Ouest en capacité d’agir pour les droit fonciers des femmes. Il leur sera demandé de tout mettre en œuvre pour assurer que le contrôle des terres et des revenus qui en sont dérivés soient équitables entre femmes et hommes, y compris à travers une modification des droits d’héritage et de légation des droits fonciers.
Pour lire l’appel (en français) : https://act.oxfam.org/west-africa/fr/actions/my-land-my-life Pour lire l’appel (en anglais) : https://act.oxfam.org/west-africa/en/actions/my-land-my-life
