L’expansion annuelle des programmes humanitaires pour régler les problèmes chroniques des Sahéliens les plus vulnérables montre clairement que les stratégies de développement ne fonctionnent pas. Le Sahel est dès lors au coeur des débats sur la nécessité de développer la résistance aux chocs des personnes vulnérables.
Les bailleurs de fonds commencent à modifier leur approche, notamment l’Office d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO) et l’Agence américaine pour le développement international (USAID), qui sont les principaux donateurs humanitaires pour le Sahel. Les bailleurs de fonds pour le développement sont cependant à la traîne et, vu la lassitude des donateurs, les Sahéliens les plus vulnérables risquent de ne pas pouvoir bénéficier d’une aide d’urgence cette année, et encore moins de pouvoir renforcer leur résilience.