D’après le département américain de l’Agriculture (USDA) dans son rapport du 27 juin, près de 50 000 tonnes sur une consommation annuelle de blé du Nigeria de 3,7 millions de tonnes sont importées. Actuellement, les minoteries du Nigeria ont une capacité de 8 millions de tonnes de blé, et n’utilisent que 50 % de celle-ci. Officieusement, le Nigeria exporte 400 000 tonnes de farine de blé et de produits à base de farine de blé vers les pays ouest-africains voisins.
Sachant que les États-Unis fournissent 85 % des importations de blé du Nigeria, mais avec des prix élevés du blé et des droits de douane accrus qui poussent les importateurs nigérians à se tourner vers des sources meilleur marché, l’USDA préconise que le gouvernement nigérian révise sa politique actuelle d’augmentation des droits d’importation du blé en tant que moyen de stimuler la production intérieure de blé. Le rapport de l’USDA affirme que « le Nigeria peut potentiellement desservir un énorme marché d’exportation pour la farine de blé et les produits à base de farine de blé dans la région subsaharienne couvrant l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique centrale, l’Afrique du Nord et même au-delà ». Il considère que, vu la sous-utilisation de la capacité installée des minoteries, la politique gouvernementale ferait mieux de « laisser tomber les taxes sur les importations de blé et développer les marchés d’exportation du [Nigeria] pour les produits à base de blé dans la région ».
