En septembre 2014, la FAO a averti que l’épidémie de fièvre Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, « les trois pays d’Afrique de l’Ouest les plus affectés », perturbait la production alimentaire et le commerce des produits alimentaires de base. Elle a prévenu que les pénuries de main-d’œuvre « risquaient fortement de compromettre les prochaines récoltes » dans ces pays, où « des zones de quarantaine et de restriction aux mouvements des personnes » avaient aussi été introduites.
Ces restrictions aux déplacements des personnes ont également « entravé le mouvement et la commercialisation des aliments ». Selon la FAO, cette situation a engendré « des achats dictés par la panique, des pénuries alimentaires et de fortes flambées des prix pour certaines denrées, en particulier dans les centres urbains ». La FAO souligne que « ces dernières flambées des prix, [font que nombre de consommateurs urbains] ne peuvent plus du tout se permettre d’acheter des aliments » (particulièrement au Liberia et en Sierra Leone).
Ces développement ont sévèrement affecté une récolte qui s’annonçait bonne. Les représentants de la FAO craignent désormais que « l’insécurité alimentaire s’intensifie dans les semaines et les mois à venir ». Il est probable que la situation actuelle « aura des impacts de long terme sur les moyens d’existence des agriculteurs et les économies rurales ».