Cet article scientifique s’intéresse aux accaparement de terres, à travers la panoplie des réactions politiques “d’en bas” qu’ils ont provoqué dans le monde. Il montre notamment que ces initiatives ont impliqué des alliances allant du local au global, l’utilisation de méthodes formelles et informelles, et ont amené des victoires comme des défaites. La pertinence de ces réactions y est discutée à la lumière de théories sur les mouvements sociaux et d’études critiques sur le foncier. Il préconise notamment pour les recherches futures plus d’attention à la question du genre et aux différences générationnelles, dans les actions politiques comme dans leurs impacts.