Cette étude se penche sur 35 banques communautaires, dont 22 banques de céréales et 13 banques à aliment bétail (BAB) dans les zones agropastorale et pastorale du département de Dakoro. L’auteur conclut que « malgré les avantages que ces banques présentent dans la gestion de la sécurité alimentaire (structures de proximité, disponibilité, accessibilité), leur caractère communautaire entrave souvent leur bon fonctionnement dans certaines zones. Lesquelles finissent par profiter à un seul groupe voire disparaitre. Il apparait alors clairement que les banques communautaires à elles seules ne peuvent constituer l’unique moyen de gestion de la sécurité alimentaire. D’où la nécessité d’opter pour un mécanisme d’approvisionnement en céréales et aliments bétail moins contraignant (à caractère inter communautaire) qui aura pour avantage de renforcer le contrôle interne et d’impliquer le maximum d’acteurs dont les communes et les SAP/CCA dans la supervision du dispositif. »