Dans cet entretien pour le journal français Le Monde, le paysan-philosophe de 77 ans, chantre de l’agroécologie, ne se fait guère d’illusion sur l’issue de la COP21 et appelle à quitter le “culte de la croissance indéfinie”. L’agroécologie qu’il défend promeut, entre autres pratiques agricoles, la pluriculture, le compostage ainsi que la recherche de complémentarité entre espèces, et cherche à intégrer l’ensemble des paramètres de gestion écologique de l’espace cultivé tels qu’une meilleure utilisation de l’eau, la lutte contre l’érosion, la réintroduction des haies, le reboisement et la biodiversité.