Selon les chiffres les plus optimistes, 4% des terres sont actuellement immatriculées en Côte d’Ivoire. À ce rythme, il faudra plus d’un siècle pour couvrir le territoire. Notons que le certificat foncier est à la charge du demandeur et il coûte en moyenne un an du revenu de l’ivoirien moyen. Or, l’Etat n’a pas les moyens de délivrer des titres gratuits. Ce contexte oblige à repenser la sécurité des terres. Il faut en effet sécuriser les 96% de terres rurales restantes dans l’attente de leur immatriculation.
Le think tank ivoirien “Audace Institut Afrique” a mené une étude pendant deux ans, intitulée “Comment réinventer le système foncier en Côte d’Ivoire?” et réalisée avec le soutien de l’Atlas Economic Research Foundation et la Friedrich Naumann Stiftung.