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publié dans Ressources le 25 avril 2013

Article Cahier Agriculture : Filières oignon en Afrique de l’Ouest : étude comparée des filières nigérienne et béninoise

Cahiers Agricultures

OignonBéninNiger

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La filière oignon représente pour des milliers de producteurs d’Afrique de l’Ouest, la base de leurs moyens d’existence. Cette espèce est cultivée dans plusieurs pays mais, à l’exception du Niger et du Burkina Faso qui produisent des quantités qui excèdent la demande intérieure, la production n’arrive pas souvent à satisfaire les besoins de consommation locaux. Le Niger revendique la première place comme exportateur d’oignon en Afrique de l’Ouest et son réseau commercial permet d’approvisionner les principaux marchés côtiers de la sous-région. En revanche, le Bénin est un importateur net, le marché de Cotonou étant approvisionné pendant une bonne partie de l’année par l’oignon nigérien. Afin de comprendre la relation entre les filières nigérienne et béninoise et les mécanismes permettant à l’oignon nigérien d’être vendu sur les marchés côtiers à un prix concurrentiel par rapport à l’oignon local, l’étude propose une analyse comparée des aspects liés à la production et à la commercialisation de ces deux filières, à partir des pôles de production de Keita (Niger) et Malanville (Bénin) qui approvisionnent le marché de Dantokpa à Cotonou (Bénin). L’étude montre que les deux filières sont à la fois concurrentielles et complémentaires et que la filière nigérienne a un avantage comparatif net au niveau de la production, avec des coûts inférieurs et un bénéfice au producteur supérieur. En plus, l’organisation du réseau commercial nigérien permet de minimiser les risques liés au commerce sur longue distance en consentant à l’oignon nigérien d’être économiquement compétitif sur le marché de Cotonou. De son côté, le renforcement de la filière béninoise au niveau de la production, du stockage et de la commercialisation devrait suivre une approche de complémentarité, plutôt que de concurrence, avec la production nigérienne. Dans une perspective d’intégration régionale, il serait plus opportun de valoriser des productions locales ayant un avantage comparatif sur les marchés sous-régionaux.

Lire l’article
http://www.jle.com/fr/revues/agro_biotech/agr/e-docs/00/04/85/50/article.phtml

Pour aller plus loin, lire l’ouvrage :
Robbiati G., Tarchiani V., A. A. Mallam ; l’oignon du Niger. Étude d’une filière traditionnelle face à un marché globalisé, Editions l’Harmattan Paris, 2009.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=37143

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