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Ceci est un article de la publication "38 : Demain, encore des jeunes agriculteurs motivés?", publiée le 30 mai 2007.

Les Tic au service des OP

Valérie Koutou

Organisations de producteurs et de productricesSystèmes d'Information sur les Marchés (SIM)TIC

Les organisations paysannes (OP) renforcent la gestion de l’information et de la communication dans la commercialisation de leurs productions. Outre les méthodes « classiques » (radio, télévision, bulletins, etc.), elles s’ouvrent à de nouveaux outils : systèmes d’information sur les marchés, vidéo participative, web, etc.

Le forum régional de Bamako, un espace de partage d’expériences et d’apprentissage des Tic pour les OP. Le forum régional organisé par Inter-réseaux à Bamako du 16 au 18 janvier 2007 a fait le plein de participants. Si les organisateurs attendaient 65 personnes, au total, ce sont 76 acteurs — responsables d’OP, techniciens d’organisations faîtières, personnes ressources spécialisées dans la commercialisation des produits agricoles et dans la conception d’outils de communication, partenaires techniques et financiers — qui se sont réunis autour d’un objectif commun : « valoriser des expériences et initiatives paysannes en matière d’accès au marché et de commercialisation de produits agricoles ». Mais, dans la paisible salle de réunion de l’hôtel Plazza, la question de la gestion de l’information et de la communication dans la commercialisation était aussi au coeur des débats. Beaucoup d’initiatives de commercialisation partagées reposent, en effet, sur la capacité des organisations paysannes à développer des stratégies de gestion de l’information et de la communication leur permettant de communiquer entre elles et de négocier avec l’extérieur. Avec les séances de partage d’expériences, les technologies de l’information et de la communication et internet se sont révélées être d’efficaces moyens de commercialiser à l’échelle régionale et internationale.

Zoom sur trois expériences.
En Côte d’Ivoire, le Système d’information sur les marchés (Sim) diffuse des informations fiables et pratiques sur le marché. En 2002, l’Association nationale des organisations professionnelles agricoles de la Côte d’Ivoire (Anopaci) a mis en place un Système d’information sur les marchés (Sim) qui consiste à collecter, traiter et diffuser des informations agricoles fiables et continues. Il s’agit de permettre aux producteurs agricoles de prendre de bonnes décisions et d’améliorer leurs négociations commerciales. Le Sim a ainsi permis d’obtenir des résultats dans la collecte et le traitement de l’information technique, économique et commerciale de filières comme l’ananas-banane, les cultures vivrières, le maraîchage et l’élevage. Ces acquis ont permis de convaincre de nombreux partenaires qui se sont engagés pour soutenir le Sim au rang desquels le projet Mistowa/IFDC. Grâce au partenariat avec Mistowa, toutes les informations diffusées par le Sim connaissent désormais une diffusion internationale. Des animateurs reçoivent des kits prépayés pour la transmission de données par internet et inscrivent des données sur le site https://agritrade.cta.int . Cette plateforme électronique de diffusion des informations agricoles mise en place par le programme Mistowa regroupe prix et quantités des produits, sites de collecte, offres, demandes et d’autres informations utiles à la commercialisation des produits agricoles.

Au Burkina Faso, la Société coopérative agricole et maraîchère de Débé (Socamad) prospecte le marché ghanéen grâce au site Web Tradenet. Depuis 2002, la Socamad a opté pour une production maraîchère libre, avec l’oignon comme production à rendement élevé. Aucune étude préalable du marché de l’oignon n’ayant été réalisée, la production a d’abord été écoulée sur les marchés locaux, puis vers des grandes villes comme Ouagadougou et Bobo Dioulasso, via des intermédiaires. En 2003- 2004, ayant constaté que des commerçants ivoiriens et ghanéens venaient acheter sur place la production locale, la Socamad décide de prospecter des marchés étrangers. Sans grand succès. En mars 2004, le comité exécutif de la coopérative décide de s’investir pour rechercher plus professionnellement des marchés pour l’oignon produit par les membres. Il découvre le Bureau d’intermédiation, de formation et conseils, Bifoc (rebaptisé depuis 2006 Komsayan), au sein de l’Office national du commerce extérieur. Le Bifoc , qui héberge le Trade Point du Burkina Faso (www.tradepoint.bf ), réalise alors un travail de prospection préalable, et trouve des informations sur le secteur oignon au Ghana. Il constitue alors une liste de contacts commerciaux potentiels, consulte et rassemble des séries de prix, puis contacte quelques commerçants par E-Mail et par téléphone. La Socamad est alors mise en contact avec une grande organisation de commerçants au Ghana travaillant sur l’oignon et la tomate : Gapto. Bifoc/ Komsayan organise une mission de prospection au Ghana et accompagne une délégation de la Socamad pour rencontrer sur place les responsables de Gapto afin d’approfondir ces échanges. Sur place au Ghana, il s’avère que Gapto et Socamad travaillent avec le projet Mistowa de IFDC qui vise à favoriser le commerce intra-régional de produit agricole. Ceci va instaurer un rapprochement et une confiance qui amènera les deux structures à une opération test de commercialisation lors de la campagne 2005-2006, sous le regard de Mistowa.

Au Cameroun, Nowefor (l’Organisation des producteurs du Nord-Ouest) veut s’appuyer sur les Tic pour s’étendre en réseau. Suite aux résultats probants de commercialisation du gingembre sur le marché local de Bafut, les producteurs de Nowefor font des efforts pour partager cette expérience et l’étendre dans toute la province à d’autres producteurs, unions et marchés. Comment le faire ? Nowefor opte pour un système de réseautage. Un comité du réseau existe déjà mais seules les bases du réseau sont posées. Pour asseoir véritablement le réseau, lui donner vie et le dynamiser, Nowefor sait qu’il doit soutenir le travail de communication, de sensibilisation et d’appui à l’organisation dans d’autres unions. Comment passer à cette échelle supérieure pour mobiliser plus de producteurs dispersés sur un territoire plus étendu ? Cela nécessite de nouveaux outils. Nowefor compte sur les technologies de l’information et de la communication.

L’espoir du numérique. Parce qu’elles permettent de réduire fortement les coûts et offrent plus d’efficacité, les nouvelles technologies incarnent l’espoir de beaucoup d’OP. Les Tic pourraient certes facilement aider les OP dans la commercialisation de leur production et le partage d’expériences. Mais, reste à se familiariser avec les facilités que ces outils offrent.
Lors de la rencontre organisée par Inter-réseaux à Bamako, les OP se sont essayées à certains de ces outils avec succès. Le logiciel Skype, qui permet de téléphoner au prix d’une connexion web d’un ordinateur à l’autre, quelle que soit la distance dans le monde entier, peut être une bonne opportunité pour l’animation du réseau Nowefor. De Google Alert qui permet de réaliser une veille sur internet à partir de mots clés à certains logiciels anti-virus gratuits et performants, le web regorge d’outils disponibles à faible coût qui font l’affaire de plus d’une OP.
La vidéo participative quant à elle suscite l’engouement. L’essentiel pour ce type de vidéo est qu’elle ne se focalise pas sur un produit fini, mais sur un processus. Il s’agit de permettre progressivement aux communautés de s’approprier l’outil vidéo pour une production autonome d’images authentiques. Dans le delta intérieur du Niger, des agriculteurs et des pêcheurs se servent de cette vidéo qu’ils tournent eux-mêmes et mettent en ligne pour consigner les dégâts provoqués par des compagnies pétrolières sur les eaux et les terres du delta.
Enfin, Mistowa et son site Tradenet, qui ont déjà le vent en poupe en Afrique occidentale, ont trouvé un accueil fécond auprès des participants malgaches, rwandais, et congolais. Sur place, 10 OP se sont inscrites sur le site, et 3 sites web ont été créés pour des OP du Sénégal, de la Guinée et du Cameroun.

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