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publié dans Bulletins de veille le 12 juin 2010

Bulletin de veille n°165 – Spécial « Capitalisation d’expériences dans le développement international »

Fanny Grandval

Document de capitalisation

Ce bulletin de veille spécial est consacré à la capitalisation d’expériences dans le développement international. Il a été réalisé en partenariat avec le Projet « Capitalisation des bonnes pratiques en appui à la production agricole et à la sécurité alimentaire » (http://web.capitalisation-bp.net), plus simplement appelé « Projet Capitalisation », qui fait partie du programme de partenariat FAO Belgique intitulé « Programme Gestion des connaissances et Genre » (http://www.connaissances-genre.net).

La capitalisation est une démarche complexe, couvrant les domaines de la gestion de l’information et de la communication. Elle se décompose en plusieurs phases que sont l’identification, la documentation, la diffusion et le partage dans un objectif de valorisation des expériences des uns pour une appropriation par d’autres.

En introduction, ce bulletin présente un rappel historique de la première définition de la démarche de capitalisation, ainsi que l’approche du « projet Capitalisation ». Puis sont recensés des documents décrivant les fondamentaux de la capitalisation d’expérience (Partie 1). De l’atelier d’écriture à l’art du récit, la seconde partie propose différentes méthodes pour capitaliser et raconter des expériences en vue de les faire connaître. La partie 3 traite de la vidéo comme outil particulier pour capitaliser. La partie 4 propose différents types de produits issus d’un processus de capitalisation : compilation de fiches d’expériences, histoire d’un projet de développement, recueil de bonnes pratiques agricoles. Enfin, la dernière partie (Partie 5) donne les références d’un manuel et d’un guide tous deux produits par des organisations ouest africaines qui pratiquent et mettent en application la capitalisation.

La liste est loin d’être exhaustive, mais elle contient suffisamment de références pour comprendre la démarche et la mettre en pratique. De l’article au livre, tous ces documents sont disponibles intégralement et gratuitement en téléchargement. Bien sûr, nous vous invitons à enrichir cette base bibliographique en nous envoyant les références qui n’y sont pas valorisées !

Bonne lecture,

L’équipe d’Inter-réseaux Développement rural.

Introduction : Les démarches de capitalisation

Capitalisation d’expériences : histoire et définition d’une démarche
FPH, page du wiki de la Confédération des Ressources pour une Démocratie Mondiale
Cette page présente une réflexion de la Fondation pour le Progrès de l’Homme (FPH), une des premières organisations qui a diffusé le terme « capitalisation » appliqué au développement international et conçu une méthode de capitalisation par « fiche d’expérience ». Extraits : « La capitalisation constitue un processus d’apprentissage et d’autoformation […] dont les objectifs sont variés : améliorer la relation action réflexion, aider les acteurs à s’affirmer et se former, reconnaître et améliorer les processus de l’action et de l’apprentissage, développer la capacité de proposition, conserver, organiser et rendre disponible l’information, transformer l’expérience en connaissance partageable, aider à la recomposition des savoirs – des pratiques – des sociétés, aider les organisations à devenir apprenantes et proposantes, stimuler et enrichir des dynamiques d’échange entre acteurs et entre acteurs et chercheurs, promouvoir des actions exemplaires et des organisations. »
http://fr.coredem.info/wiki/Capitalisation_d’expériences

Evaluation & Capitalisation : deux démarches complémentaires pour renforcer la qualité de nos actions
P. Villeval, Handicap International, mai 2003 (9 pages – PDF 487 Ko)
Cette note clarifie le contenu des démarches d’évaluation et de capitalisation, permettant de garder à l’esprit que i) l’évaluation ne doit pas se limiter à formuler un jugement sur un projet ou à le défendre vis-à-vis d’un bailleur, mais que c’est aussi, et surtout, une formidable occasion de capitaliser une expérience, ii) la capitalisation ne passe pas uniquement par de l’évaluation, et n’a pas pour objectif premier d’apprécier, de juger un projet, mais de produire de « la connaissance partageable » pour rependre l’expression de Pierre de Zutter (cité ci-dessous).
http://www.cota.be/SPIP/IMG/pdf/Philippe_Villeval_mai2004.pdf

De l’expérience au partage des connaissances : la capitalisation de bonnes pratiques pour les organisations du monde rural en Afrique de l’Ouest
Bulletin Dimitra n°17, FAO, 2009 (2 pages – PDF 220 Ko)
Depuis mai 2009 la FAO met en œuvre depuis Niamey un projet régional financé par la Belgique intitulé « Gestion des connaissances et Genre : Capitalisation des bonnes pratiques en appui à la production agricole et à la sécurité alimentaire » (www.capitalisation-bp.net). L’article présente la démarche expérimentée par le projet pour promouvoir la fonction « d’animateur/trice de capitalisation » au sein des organisations avec lesquelles il collabore : une personne chargée à la fois de promouvoir les enjeux de la capitalisation et de réaliser – ou d’appuyer la réalisation – de capitalisation d’expériences en utilisant une palette d’outils, de méthodes et de supports adaptés au contexte ouest africain.
http://www.capitalisation-bp.net/ArticleDimitraCapitalisation_Bull17_f.pdf

Partie 1 : Les ressources « incontournables »

Introduction à la capitalisation d’expériences
F3E, juillet 2006 (24 pages – PDF 711 Ko)
Ce document, publié sur le site Internet du F3E, synthétise le contenu du module de formation réalisé par le CIEDEL, le F3E et le Groupe initiatives. Il donne des repères sur le concept et sa mise en œuvre : i) pourquoi capitaliser ? ii) objet et définition de la capitalisation, iii) les moments de la capitalisation, iv) les acteurs de la capitalisation, v) méthodologie de capitalisation, vi) la capitalisation dans le cycle de projet, vii) dispositifs de capitalisation, viii) bibliographie.
http://f3e.asso.fr/IMG/pdf/Note_de_synthese_formation_capitalisation_2006.pdf

Capitalisation d’expériences… expérience de capitalisations. Comment passer de la volonté à l’action ?
Revue Traverses n°15, GRET, octobre 2004 (49 pages – PDF 259 Ko)
Formaliser les leçons de l’expérience, les valider, les mettre en débat et les intégrer dans les pratiques : un enjeu particulièrement important pour les ONG qui, pour améliorer la pertinence et la qualité de leurs actions, se doivent d’être des « organisations apprenantes ». À partir des expériences d’Handicap International et du Gret, ce texte propose des éclairages conceptuels et des repères méthodologiques pour mettre en œuvre des démarches de « capitalisation d’expérience ».
http://www.groupe-initiatives.org/IMG/pdf/traverse_15.pdf

Le capital mémoire : identifier, analyser, valoriser l’expérience dans les institutions
S. Robert, A. Ollitrault-Bernard, FPH, 2006 (216 pages – PDF 5,8 Mo)
Ce document propose des outils permettant une mise en pratique de la capitalisation d’expériences. Le processus est développé dans ses phases essentielles – l’identification, l’analyse et la valorisation – appliqué à différents champs et nourrit de contributions d’organismes investis de différentes manières dans cette démarche. « Les différentes ressources mises à la disposition du lecteur font de cet ouvrage un utile vade-mecum de la capitalisation d’expériences : pour passer du vœu pieux à la mise en œuvre concrète ».
http://www.eclm.fr/fileadmin/administration/pdf_livre/307.pdf

Des histoires, des savoirs et des hommes : l’expérience est un capital
P. de Zutter, Série « Dossiers pour un débat » n° 35, FHP, 1994 (143 pages – PDF 1,3 Mo)
C’est l’ouvrage de référence pour ceux qui « entre en capitalisation ». Dans la première partie (pages 13 à 36) sont présentées quelques expériences sud américaines de l’auteur qui ont servi de support à ce document. La seconde partie (pages 39 à 62) est bâtie sur les réponses que l’auteur apporte à la question « qu’est ce que la capitalisation ? » : par rapport à d’autres genres et méthodes (thèse, évaluation, systématisation, étude et témoignages…), et comme processus de facilitation pour créer des savoirs et des connaissances à partir de l’expérience humaine. La troisième partie (pages 65 à 82) est consacrée aux conditions nécessaires pour capitaliser (le contexte, les moyens, l’approche et la méthode), la quatrième s’intéresse aux modes de collecte et d’organisation de l’information (pages 85 à 108) et la dernière partie à l’élaboration et la diffusion des apprentissages et des acquis (pages 111 à 130).
http://p-zutter.net/mediapool/54/542579/data/en_francais/1994_Des_histoires_des_savoirs_FPH.pdf

Partie 2 : Méthodes de capitalisation

Accès aux marchés et commercialisation des produits agricoles. Valorisation d’initiatives de producteurs
A. Lothoré, P. Delmas, Inter-réseaux, 2009. Chapitre 1 : Construction d’une réflexion collective et sélection d’initiatives locales à étudier et comparer : p 35 à 53.
En Afrique subsaharienne, les paysans rencontrent des difficultés pour vendre leurs produits agricoles et en tirer un revenu : manque de débouchés, prix peu élevés et volatils, rapports de force défavorables… Pour autant, des paysans et leurs organisations paysannes (OP) s’organisent et développent des initiatives riches et variées pour améliorer les conditions de mise en marché, de négociation, de transaction, et ainsi mieux vivre de leurs activités. Un Groupe de travail animé par Inter-réseaux est parti de ces initiatives concrètes, trop peu connues. La construction de la réflexion collective lors de ce processus s’est faite i) en choisissant certaines de ces initiatives, jugées intéressantes à analyser et à partager, ii) en créant des espaces et supports d’échanges (visites, fiches, bandes sonores, vidéos, guides d’animation, etc.), et iii) en discutant et comparant ces expériences lors d’ateliers et forums. La première partie du document présente la démarche générale du Groupe de travail et constitue un véritable outil d’aide à la capitalisation en appui aux OP.
http://www.inter-reseaux.org/IMG/pdf_3-_Chapitre1.pdf

Celui qui écrit reste : producteurs et productrices agricoles et leurs organisations décrivent et capitalisent leurs expériences
Plate Forme Paysanne du Niger (PFPN), mai 2008 (37 pages – PDF 394 Ko)
A l’occasion d’un atelier d’écriture de 4 jours des représentants d’organisations paysannes (producteurs, productrices, élus et staff technique) ont produit une quarantaine d’articles, avec l’objectif de capitaliser leurs expériences et de rendre les efforts des producteurs et de leurs organisations plus visible. L’atelier, organisé par la Plate Forme Paysanne du Niger (PFPN), a facilité la rédaction d’articles sur des sujets divers (scolarisation en milieu nomade, production et transformation du lait, vulgarisation de paysan en paysan….). Le document présente les activités de l’atelier, ses résultats, les suites à donner à travers la publication du « livre paysan » et des conclusions et recommandations.
http://www.pfpniger.org/IMG/pdf_RAPPORT_ATELIER_ECRITURE_PFPN.pdf

Écrire pour partager les expériences et les savoir-faire
A.-S. Saywell, F. Doligez, in Grain de Sel n°33, décembre 2005-février 2006
Le Groupe initiatives a souhaité stimuler la production de sa revue Traverses en accueillant des textes provenant d’auteurs du Sud proches de ses conceptions, en les appuyant pour formaliser leurs savoir-faire. C’est l’objet de l’atelier d’écriture qui a rassemblé à Bamako en octobre 2005, quinze professionnels du développement. L’article présente le déroulement de cet atelier, ses avantages et ses limites.
http://www.inter-reseaux.org/IMG/pdf/16_initiatives_capitalisation_light.pdf

De l’oral à l’écrit – Documenter le changement
Agridape n°22, juin 2006 (2 pages – PDF 109 Ko)
Les auteurs de l’article (P. Mundy, E. Mathias et I. Bekalo) ont construit une méthode et publié des manuels pour l’animation d’ateliers d’écriture ; ils sont envisagés comme une réponse aux constats suivant : i) en général, l’information est conservée quelque part dans la mémoire des individus ; ii) il n’y a pas un seul expert dans un domaine. Plusieurs personnes peuvent chacune contribuer partiellement à l’information avec des idées divergentes sur le sujet. Elles peuvent tomber d’accord, mais seulement si elles se réunissent pour discuter ; iii) l’information doit être tirée d’un vaste corpus de données – rapports, articles de recherche, souvenirs personnels – et ensuite passer d’un niveau de langue (jargon scientifique ou « parler » paysan) à un autre (manuels de formation par exemple) ; iv) l’information doit être vérifiée par plusieurs personnes « expertes » avant de pouvoir être publiée.
http://agridape.leisa.info/index.php?url=getblob.php&o_id=84243&a_id=211&a_seq=0

Guide du récit
Coopération suisse, 2006 (45 pages – PDF 835 Ko)
Ce guide a été conçu à la fois pour susciter la réflexion et offrir un instrument pratique aux collaborateurs et partenaires de la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC). Il facilite la mise en place de méthodologies de récits complexes en vue de faciliter le partage des connaissances, l’appréhension du changement et la communication. Vous y trouverez notamment : des conseils, des modèles et des outils vous permettant de déceler, partager et capitaliser des expériences ; des réflexions sur les aspects pratiques et émotionnels liés au récit ; une étude des défis et risques inhérents à la mise en place de ces approches ; des illustrations d’exploitation pratique des récits issues de l’expérience de la DDC. Ce guide tente d’esquisser des possibilités plutôt que de les définir et entend vous encourager à composer votre propre collection de récits.
http://www.deza.admin.ch/ressources/resource_fr_155620.pdf

Partie 3 : La Vidéo : un outil pas comme les autres

Vidéos et guides produits en lien avec Inter-réseaux
Inter-réseaux, 2009
La vidéo ne peut pas tout dire et ne peut suffire en elle-même pour faire le tour d’une expérience ou d’une question. Les vidéos ne sont que des prétextes, des supports d’animation et de réflexion. Pour relater des expériences pratiques d’organisations de producteurs, des vidéos ont été réalisées dans le cadre d’Inter-réseaux avec différents partenaires techniques et financiers. Cette espace Internet fait le point des vidéos et des guides d’accompagnement produits dans le cadre d’Inter-réseaux.
http://www.inter-reseaux.org/groupes-de-travail/communication-videos/article/videos-et-guides-produits-en-lien

Du potentiel réel aux limites de son utilisation pour l’accompagnement du développement : la vidéo, un outil qui fait débat !
L. Colin, V. Petit, 2008
Dans un contexte où une partie croissante des acteurs du développement cherchent aujourd’hui à privilégier une posture d’écoute et d’échanges avec les futures bénéficiaires des actions mises en oeuvre sur le terrain, cet article expose les raisons d’un retour à l’utilisation de la vidéo pour le développement. Les auteurs y expliquent les différents objectifs qu’une vidéo peut atteindre, les avantages de cet outil, notamment dans des contextes de culture orale, ses limites également, ainsi que l’importance de la responsabilité des intervenants vidéos qui ne doivent pas être de simples agents techniques mais obligatoirement sensibilisés aux questions de développement.
http://www.inter-reseaux.org/groupes-de-travail/communication-videos/article/du-potentiel-reel-aux-limites-de
Voir en ligne sur le site d’Inter-réseaux la page consacrée à ce thème

Initiatives et réflexions d’acteurs autour de la vidéo pour le développement
A. Lothoré, L. Colin, N. Sall, S. Ouattara V. Petit, in Grain de Sel n°44, septembre-novembre 2008
De multiples organisations d’agriculteurs, ONG, projets, services agricoles, chercheurs, utilisent aujourd’hui l’outil vidéo, pour diffuser de l’information, partager des expériences, sensibiliser sur un problème, promouvoir leurs activités, faire entendre leur voix, etc. Les modes de faire et les démarches de ces acteurs autour de la vidéo pour le développement sont variés. Cet article partage des extraits de témoignages d’une organisation paysanne, de deux agronomes chercheurs et d’une agence de presse.
http://www.inter-reseaux.org/IMG/pdf/GDS44_p29-30_Initiatives_video.pdf

Vidéo participative : voir c’est croire
Spore n°146, avril 2010
Outil puissant de partage des savoirs et de promotion de l’apprentissage rural, la vidéo participative gagne du terrain. Le principe : les membres de la communauté sont impliqués dans tout le processus de réalisation de la vidéo, de l’écriture du script au montage. Dans le monde rural, de plus en plus de vidéos sont ainsi réalisées avec les paysans pour promouvoir les techniques et innovations agricoles, renforcer les savoirs paysans, relayer les vulgarisateurs dans les zones reculées, etc. Le format « vidéo » permet des adaptations à différentes utilisations : diffusion sur le net, adaptations pour les radios locales ou encore séances de visionnages organisées par les OP.
http://spore.cta.int/index.php?option=com_content&task=view&lang=fr&id=1199&catid=9

Pour approfondir le sujet :

La vidéo participative : outil d’accompagnement du développement local ? Etude de trois processus de concertation en Bolivie, en Equateur et au Mali.
Colin, Loïc et Petit, Vincent, UPR GREEN-Cirad ; UFR Sociologie AgroParisTech, 2008, 883 pages.
Cherchant à redonner aux acteurs locaux les moyens de participer aux décisions concernant leur développement, les auteurs de cette thèse étudient les potentialités de la Vidéo Participative (VP) en termes d’accompagnement des processus de réflexion collective. Ils évaluent l’impact de la VP sur trois terrains : la Bolivie, l’Equateur et le Mali. Les auteurs proposent notamment une méthode d’analyse des réunions de concertation, ainsi qu’une grille d’indicateurs permettant d’évaluer ces projets vidéo en appui à la concertation.
http://pastel.paristech.org/4339/

Partie 4 : Produits de capitalisation

Capitalisation des Expériences Genre 2006-2007
SNV Niger, décembre 2007 (31 pages – PDF 325 Ko)
« La SNV Niger a accompagné une multitude de partenaires dans la prise en compte de la dimension genre à divers niveaux dans la réalisation de leurs objectifs de développement (communes, organisations de la société civile, services déconcentrés de l’Etat, institutions nationales etc.). [..] Cette capitalisation est motivée par le souci de rendre non seulement visible le travail fourni dans le domaine, mais aussi d’assurer la disponibilité des informations sur les cas pour leur replicabilité. » Réalisé par les conseillères SNV, ce document se présente sous la forme de 12 fiches correspondant à des études de cas classées selon les thématiques de la SNV en matière de Genre à savoir : la promotion du leadership des femmes, la promotion des droits des femmes et le mainstreaming. Chaque fiche est organisée selon le même plan : introduction, problématique, objectif, méthodologie, résultats obtenus, leçons tirées, personne contact.
http://www.snvniger.org/Brochures/capitalisationgenre.pdf

Des moulins pas comme les autres : comment les plates-formes multifonctionnelles fournissent de l’énergie, créent de la richesse et libèrent les femmes dans les villages de l’Est du Burkina Faso
PNUD, 2008 (125 pages – PDF 2,8 Mo)
Ce document a été produit par le PNUD pour assurer la visibilité des programmes plates-formes multifonctionnelles initiés par cette agence des Nations-Unies en Afrique de l’Ouest. Réalisé par S. Ouattara, il constitue un outil de plaidoyer pour l’accès aux services énergétiques modernes en milieu rural. Ses résultats vont bien au-delà de l’expérience de l’ONG Tin Tua qui met en œuvre les plates-formes multifonctionnelles au Burkina Faso : pour tous les pays ayant en partage ces équipements, il symbolise le travail de capitalisation des expériences des programmes plates formes pour : i) analyser et partager leurs expériences et ainsi développer leur expertise, ii) rendre disponible et visible l’action des programmes et leur efficacité pour la promotion de l’accès à des services énergétiques modernes en milieu rural.
http://www.pnud.bf/DOCS/moulins.pdf

Capitalisation des initiatives sur les bonnes pratiques agricoles au Burkina Faso
Ministère de l’agriculture de l’hydraulique et des ressources halieutiques, avril 2008 (99 pages – PDF 1 Mo)
Au Burkina Faso, plusieurs initiatives ont été développées et testées à travers le pays en vue d’une gestion durable des ressources naturelles. Ces initiatives ont permis d’obtenir des résultats probants, mais appliquées uniquement à des échelles réduites et restées la plupart du temps inconnues de la majorité des potentiels utilisateurs. Ce document est le résultat d’une étude visant à faire l’inventaire de ces bonnes pratiques agricoles, passées ou en cours, dans les domaines de la production, du transport, de la transformation et de la conservation des produits agricoles. Les auteurs présentent aussi des propositions facilitant l’identification de paysans innovateurs et les partenariats à construire pour assurer la promotion ces pratiques.
http://doc.agriculture-elevage.info/BonnesPratiquesAgricoles_Burkina.PDF

Capitalisation du programme Initiative régionale environnement mondial et lutte contre la désertification
Cilss, février 2010
Dans ce rapport de capitalisation du programme « Initiative régionale environnement mondial et lutte contre la désertification » du Cilss, différents modes de capitalisations sont présentés. Composé de trois volumes, ce document présente dans un premier temps un aperçu global du programme, puis un catalogue des microprojets appuyés par ce programme dans les 9 pays membres du Cilss, et enfin un recueil de 12 fiches techniques présentant différentes méthodes et techniques de lutte contre la désertification.
http://www.cilss.bf/spip.php?article83

Partie 5 : Pour appliquer sur le terrain

Du terrain au partage – Manuel pour la capitalisation des expériences
IED Afrique, décembre 2007 (56 pages – PDF 871 Ko)
Ce manuel s’appuie sur les résultats d’un processus de capitalisation initié en Amérique Latine. Ces contenus ont été testés et améliorés pendant plusieurs années en Inde, en Indonésie et en Tanzanie. Son expérimentation et son adaptation pour l’Afrique francophone entre dans le cadre du projet de renforcement des capacités mené par le magazine Agridape, édition francophone du réseau LEISA (http://agridape.leisa.info). L’objectif de ce programme est d’outiller les organismes francophones pour la capitalisation écrite de leurs expériences afin de favoriser la génération et l’échange de connaissances. Cette édition est coordonnée par IED Afrique (www.iedafrique.org). Le manuel est divisé en 4 parties : 1. Préface et introduction / 2. La capitalisation d’expériences : Définition, Principes, Conditions / 3. La méthode, étape par étape / 4. Bibliographie et Annexes.
http://www.iedafrique.org/IMG/pdf/du_terrain_au_partage.pdf

Guide méthodologique de capitalisation des expériences des projets et programmes de développement
FRAO, 2009 (81 pages – PDF 5,6 Mo)
La coordination de FIDAfrique-IFADAfrica publie un guide est destiné de façon prioritaire aux agents et aux équipes de terrain des projets et programmes du FIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre. Rédigé par la Fondation rurale de l’Afrique de l’Ouest – FRAO (www.frao.info), organisation en charge de la coordination de FIDAfrique, ce document peut être utile aux agents intervenant dans la gestion des projets, lors de réflexions, de missions de supervision et de préparation du plan de travail et du budget annuel. Le guide présente le concept et la démarche de capitalisation adoptée, ainsi que des outils de partage des connaissances.
http://www.fidafrique.net/IMG/pdf/CAPITALISATION_FIDAfrique_FR.pdf

Bulletin de veille réalisé en partenariat avec le Projet Capitalisation de la FAO, et coordonné par Fanny Grandval
Remerciements particuliers à Gilles Mersadier, expert Gestion des connaissances et genre du Projet Capitalisation de la FAO à Niamey (Niger)
Inter-réseaux, le 12 août 2010.
Avec le soutien de l’AFD

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