«Les Chinois ont déjà épuisé la nappe superficielle, déclare Lester R. Brown, président du Earth Policy Institute, un organisme de recherche indépendant. Ils sont maintenant en train de pomper l’aquifère profond. Quand ils ne pourront plus irriguer leurs terres, ils devront importer des quantités considérables de céréales.» Dans la seule ville de Pékin, la grande distribution écoule une quantité de nourriture équivalente à celle de l’Espagne. Importer, ou déterritorialiser leur agriculture (d’autres parlent de « néocolonialisme agraire »). En louant et en achetant des terres à l’étranger pour y produire de la nourriture. La Chine est en pourparlers avec de nombreux pays (Birmanie, Laos, Cuba, Brésil, Russie).