Crise de la vache folle, poulet à la dioxine, grippe aviaire, problème des déchets toxiques. Le règlement de ces différentes crises a mis à rude contribution le gouvernement qui a souffert de l’impréparation de ses services, obligé d’axer les interventions sur le volet curatif. Certes, les résultats de cette approche sont loin d’être catastrophiques, mais les décideurs étatiques pensent qu’il faut, à l’avenir, faire de l’anticipation. A l’initiative de la direction de la nutrition animale et de l’agrostologie, producteurs de matières premières, distributeurs, éleveurs, chercheurs et administrations ont entamé un atelier sur la sécurité sanitaire des aliments pour animaux et la protection des consommateurs.