Convaincue que l’agriculture biologique pourrait satisfaire la demande alimentaire mondiale tout en réduisant les impacts sur l’environnement et la pauvreté, la FAO encourage les États à intégrer ce mode de production dans leur stratégie de développement. C’est une des conclusions du rapport Agriculture biologique et sécurité alimentaire de la FAO, présenté à l’occasion de la Conférence internationale sur l’agriculture biologique et la sécurité alimentaire qui s’est tenue du 3 au 5 mai à Rome. Le rapport rappelle que l’agriculture biologique n’est plus un phénomène propre aux pays développés. En 2006, elle était pratiquée dans 120 pays sur un total de 31 millions d’hectares et représentait un marché de 40 milliards de dollars.