Quelle carte doit jouer l’agriculture française sur le marché mondial ? La question fait débat, au moment où va s’ouvrir le Salon international de l’agriculture, samedi 3 mars, à Paris. La concurrence des pays émergents est de plus en plus vive et grignote à la France des parts de marché. Les négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les échanges agricoles et les futurs pourparlers en Europe sur l’évolution de la politique agricole commune (PAC) obligent à s’interroger sur l’avenir de la puissance agricole française, notamment sur sa vocation exportatrice.