Le doublement de la demande de produits alimentaires qu’exige la croissance démographique de la planète dans les cinquantes prochaines années, en particulier dans les pays les plus pauvres, pourra-t-il être assuré par l’actuel modèle de production agricole ? La question ne manquera pas d’être posée, le 20 janvier à Nairobi (Kenya), au Forum social mondial (FSM), où seront portées les revendications des producteurs africains, et les propositions pour une nouvelle approche du rôle de l’agriculture dans le développement. Qui, des États, des producteurs ou de ces firmes, dictera l’agenda de l’agriculture mondiale ?