Le marché de la sous-région est déficitaire de 150 000 tonnes d’huiles dans l’UEMOA et de 500 000 tonnes dans la Cedeao. Dans 20 ans, ce déficit sera de 500 000 tonnes d’huiles pour l’UEMOA et de 1 500 000 tonnes pour la Cedeao. Aujourd’hui, ce déficit est comblé par les importations venant de l’Asie du Sud-Est avec l’huile de palme raffinée. Tous les pays de l’UEMOA et de la Cedeao, sauf la Côte d’Ivoire, sont importateurs net d’huiles. L’interview du directeur d’une des grandes huileries ivoiriennes qui présente ce secteur de production et ses enjeux.