Le marché du coton est en pleine décrépitude, la faiblesse des cours conjuguée à celle du dollar joue contre la fibre africaine. Une situation qui rend la valorisation de Dagris délicate. C’est pourquoi on ne se bouscule pas au portillon pour reprendre les 64% détenus par l’Etat français. Priés de reprendre l’ensemble de la holding en respectant la mission de développement de cette entreprise atypique, seuls deux groupes ont relevé le gant (Sofiproteol, l’établissement français qui gère la filière oléagineuse, et le groupe privé Vilgrain). Ni l’un ni l’autre ne connaissent le métier du coton, des semences au négoce en passant par l’égrenage, d’où les doutes sur leurs chances de réussir dans un secteur sinistré.