La première Révolution Verte, celle des années 1950 et 1960, avait permis de doubler la production alimentaire mondiale en mettant le pouvoir de la science au service de l’agriculture, mais “elle comptait sur l’utilisation abondante d’intrants, notamment l’eau, les engrais et les pesticides”, a rappelé M. Diouf. La nouvelle Révolution Verte sera axée davantage sur l’utilisation sage et plus efficace des ressources naturelles disponibles plutôt que sur l’introduction de nouvelles variétés plus performantes de blé ou de riz.