« Nous avons pêché par optimisme, et les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes » : c’est ainsi que Vinod Thomas, directeur général du département d’évaluation des opérations de la Banque mondiale, résume plus de quinze années d’intervention de cette institution financière en faveur de la libéralisation des échanges dans les pays en développement. Rassurez-vous ce n’est pas le principe de la libéralisation qui est en cause mais la façon dont la banque l’a conduit dans certains pays.