Les données de la campagne 2005-2006 montrent que le revenu moyen à l’hectare du producteur de coton en Afrique de l’Ouest et du Centre chutera de plus du tiers en un an et que son revenu journalier ne dépassera pas 1 euro. C’est pourquoi l’argumentaire de certains économistes du Nord recommandant d’accroître les rendements agricoles, de gagner en productivité industrielle, d’améliorer la qualité du produit, de mieux savoir le commercialiser afin que les filières africaines soient encore plus compétitives devient indécent.