Devant la hausse des prix des produits agricoles de première nécessité, les consommateurs ont eu vite fait de cibler le ministère de l’Agriculture, le prenant pour responsable de la tension persistante car n’ayant pu prendre les mesures qui s’imposaient, c’est-à-dire mettre sur le marché des quantités suffisantes pour arrêter la flambée des prix. Mais comment équilibrer l’offre et la demande dans la mesure où les dernières récoltes ont été très en deçà des besoins de consommation ? Une équation qu’il a été facile de résoudre. L’alternative d’importer le déficit devenait inévitable.