La biopiraterie, c’est-à-dire l’appropriation de plantes et remèdes traditionnels par de grandes entreprises, commence à se heurter à la loi. Par une décision de justice qui fera date, les Etats-Unis ont annulé le brevet sur un haricot mexicain qu’avait déposé une entreprise de semences du Colorado. Ce brevet permettait à la firme de toucher de l’argent pour chaque livre de ce haricot que le Mexique exportait aux Etats-Unis, et ce, bien que celui-ci ait été cultivé au sud du Rio Grande depuis des siècles. La FAO ainsi que d’autres organismes internationaux ont déposé un recours et le haricot jaune appartient de nouveau aux agriculteurs mexicains.