La « traque des innovations paysannes » intéresse de plus en plus de chercheurs. Bien des innovations partant des villages sont plus performantes que celles sorties des stations de recherche et projets de développement. Malheureusement, les savoirs paysans sont encore très largement sous-estimés par les politiques publiques, les agences de vulgarisation et les compagnies privées. Cet article fait partie d’une série s’intéressant aux « traques et caches » des innovations paysannes dans le secteur du cacao en Côte d’Ivoire, particulièrement touché par des problèmes de durabilité de la production. Il montre comment des « pionniers » ont utilisé des ordures ménagères pour fertiliser leur sol et accroître considérablement leurs rendements. Il s’interroge plus largement sur les dynamiques de ces innovations paysannes et sur l’appui que pourraient apporter différents acteurs (recherche, pouvoirs publics, compagnies privées…) à ces innovations.
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