Des chercheurs de l’IRD et de l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin ont analysé l’impact d’une pratique traditionnelle des paysans qui collectent des ignames dans la savane ou la forêt afin d’ensemencer leurs champs de culture. Cette pratique permet d’enrichir la diversité des ignames cultivées, que l’on pensait figée en raison de leur multiplication habituelle par voie asexuée. Les agriculteurs créent ainsi des plantes nouvelles par reproduction sexuée des ignames sauvages et cultivées.