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publié dans Bulletins thématiques le 3 février 2012

Bulletin de veille – Spécial « Organisations paysannes » n°8

Inter-réseaux

PDF en bas de page. Vous trouverez ci-dessous le septième bulletin de veille de la série consacrée aux organisations paysannes (OP). Ce bulletin est organisé en différents chapitres :

GUIDES POUR LA PRODUCTION, LE STOCKAGE ET LA TRANSFORMATION

  • Fiches par cultures particulières : 11 Brochures Espèces ligneuses alimentaires prioritaires en Afrique, 3 Fiches Poivron
  • Fertilisation des sols (Burkina Faso) : 6 livrets de bonnes pratiques paysannes
  • Banques d’intrants agricoles : 3 guides : les intrants, la mise en place d’une boutique, sa gestion
  • Stockage traditionnel (Madagascar) : 1 rapport d’étude et 1 guide opérationnel de construction
  • Transformation de céréales : 2 guides, une affiche

REFERENCES SE RAPPORTANT A DES FILIERES ET A DES SERVICES DE MISE EN MARCHE

  • Analyses filières : riz au Bénin, plusieurs filières au Sénégal (banane locale, fonio, sésame)
  • Stratégies d’OP : comment se positionner dans les chaînes de valeur, système d’appui aux filières, passage au bio
  • Réflexions et guides : relations Paysans et commerçants (défi Sud), Commerce Équitable (Guide des Labels)

REFERENCES SE RAPPORTANT AUX POLITIQUES AGRICOLES ET AUX OP

  • Capitalisations d’expériences d’OP : participation des OP ouest africaines aux politiques; les OP en Afrique, bilan et perspectives; les OP dans la lutte contre l’insécurité alimentaire
  • Une nouvelle loi agricole en RDC
  • Coopératives : 2012, Année Internationale des Coopératives, uniformisation du droit des société coopératives dans 16 pays d’Afrique

AGENDA et ACTUALITE DES RESEAUX D’OP OUEST-AFRICAINS

  • ROPPA : sortie du Plan Quinquennal 2012-2016
  • RBM : participation prévue au Briefing du CTA du 22 février 2012 sur le pastoralisme
  • APESS : récit par Inter-réseaux de la Table ronde du 27 Janvier 2011 et documents clefs
  • Rencontre internationale : 18-23 Février, Forum Paysan du Fida

Nous espérons que ces informations seront utiles à la fois aux responsables des OP, aux techniciens et animateurs d’OP, et plus largement à tous ceux qui accompagnent les producteurs et leurs organisations (ONG, services techniques, bailleurs, consultants, etc.). Si vous avez connaissance d’autres documents intéressants pour les OP, nous vous invitons à nous en faire part, afin de pouvoir les partager dans nos prochains bulletins ! Bonne lecture, L’équipe d’Inter-réseaux Développement rural. (inter-reseaux@inter-reseaux.org)

 

Guides pour la production, le stockage et la transformation

Fiches par type de culture

11 nouvelles brochures sur les espèces ligneuses alimentaires prioritaires en Afrique
Biodiversity International, octobre 2011
Ces brochures passent en revue 11 espèces (Baobab, Mangue, Karité, Tamarinier, Néré, etc.). Chacune présente une synthèse des connaissances actuelles, des recommandations pour leur conservation et leur gestion durable et une bibliographie. Publiées par Bioversity International, elles sont le fruit des travaux conjoints de l’organisation de recherche associé au Réseau de conservation des ressources génétiques forestières pour l’Afrique subsaharienne (SAFORGEN) et du Centre de recherche forestière de l’INIA (Espagne).
Les espèces présentées sont les suivantes :

Poivron : sélection, pépinière, repiquage (Niger)
RECA Niger, 22 décembre 2011
Ces fiches techniques sont rédigées par la Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa à partir des documents du Projet d’appui à la Mutuelle N’Gada (Diffa) et des formations et documents de l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN). Elles seront progressivement complétées et améliorées à partir des travaux avec la recherche, les structures d’appui conseil et les producteurs.
Claires, pédagogiques et illustrées par des schémas, les trois fiches sont respectivement consacrées ;

      • à la sélection massale du poivron (critères et périodes de sélection, préparation et conservation des semences) ;
      • à la conduite en pépinière (choix du site, préparation du terrain, semence, semis, entretien, prélèvement des plans) ;
      • au repiquage (traditionnel et amélioré).
        Télécharger les guides sélection (PDF, 3 pages), pépinière (PDF, 2 pages) et repiquage (PDF, 3 pages) :
        http://www.reca-niger.org/spip.php?article404;

Fertilisation

OP et fertilisation des sols au Burkina Faso
CILSS, 16 décembre 2011
Le Cilss (comité permanents inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel) met à la disposition des producteurs du Burkina Faso plusieurs documents destinés à servir de base à des modules de formation pour la fertilisation des sols. Ces ouvrages sont issus d’un programme de capitalisation des organisations paysannes en matière de fertilisation des sols au Burkina Faso, organisé par le Cilss. Trois ateliers ont notamment été conduits à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Dori.
Les documents incluent 3 livrets en français facile :

      • « Faire revivre nos sols avec les savoirs et savoir-faire paysans dans la zone Centre du Burkina » (PDF, 64 pages) ;
      • « Utiliser des savoirs et savoir-faire paysans pour mieux vivre de la terre dans la zone Ouest du Burkina Faso » (PDF, 72 pages) ;
      • « Le combat pour la vie au Sahel : valoriser les savoirs et savoir-faire locaux des paysans pour une production durable » (PDF, 76 pages). Ils incluent également 6 livrets de bonnes pratiques paysannes :
      • « Comment utiliser des matériaux locaux pour construire les parois des fosses fumières » (zone Centre – PDF, 26 pages) ;
      • « Comment récupérer les terres totalement dégradées et dénudées par la technique du tapis herbacé » (zone Centre – PDF, 20 pages) ;
      • « Comment produire le compost à l’air libre avec la paille » (zone Ouest – PDF, 18 pages) ;
      • « Comment produire de l’igname sans détruire la nature » (zone Ouest – PDF, 16 pages) ;
      • « Comment cultiver les herbes comme Andropogon gayanus pour lutter contre l’érosion et pour mieux nourrir les animaux » (zone Sahel – PDF, 20 pages) ;
      • « Comment fixer les dunes pour freiner l’ensablement des champs, des pâturages et des cours d’eau » (zone Sahel – PDF, 20 pages).
        (www.cilss.bf/spip.php?article186) Lien brisé (vérifié le 23/12/2023);

Approvisionnement

Banques d’intrants agricoles
Afrique Verte International, mai 2011
La cellule formation d’Afrique Verte international a édité trois guides consacrés aux banques d’intrants agricoles. Ces guides forment un tout cohérent et se caractérisent par leur facilité de lecture : chaque information est accompagnée par des dessins explicatifs ou illustratifs.
Le premier rassemble un ensemble de données techniques sur les intrants agricoles. Il propose une définition des produits phytosanitaires et des différents types de pesticides, mais aussi une méthode de fabrication de produits anti-insectes naturels à base de piment séché, de graine de Neem ou de feuilles de tabac. Enfin, le guide détaille les précautions à prendre lors de l’achat, du transport et de l’utilisation des produits phytosanitaires.
Le deuxième propose un ensemble de conseils pour la mise en place d’une boutique d’intrants agricoles. Il explique le rôle d’une boutique, présente les différents organes chargés de la constituer et de la faire fonctionner, le choix du site, le rôle de ses membres… Des instructions pour l’entretien de la boutique sont également fournies.
Le troisième est consacré à la gestion proprement dite de la boutique : principes de base de l’établissement du prix de revient et de vente des intrants, des comptes d’exploitation, tenue du cahier de gestion.
Télécharger les guides Intrants agricoles (PDF, 13 pages), Création d’une banque d’intrants (16 pages) et Gestion d’une banque d’intrants (8 pages) :
http://www.afriqueverte.org/index.cfm?srub=86;

Stockage

Stockage traditionnel Madagascar : une étude et un guide opérationnel de construction de bâtiments
Fert, 12 décembre 2011
L’association Fert a conduit, dans le cadre du projet AROPA, une étude sur l’amélioration du stockage concernant 4 produits agricoles : riz, pomme de terre, oignon et manioc. Elle s’intitule : « Propositions d’amélioration du stockage traditionnel dans le cadre du projet AROPA – Régions Haute Matsiatra, Ihorombe et Amoron’i Mania ». Sur la base des conclusions de cette étude, Fert (AROPA) a mené un chantier pilote de construction de 4 bâtiments en matériaux locaux dans la région Ihorombe. Cette expérience réussie a permis de réaliser un guide opérationnel de construction élaboré de manière très pratique dans lequel chaque étape de travail est accompagnée des documents techniques disponible en annexe. Ce guide opérationnel peut être utilisé par de nombreux partenaires (FRDA, projets, IMF…).
Un poster et une brochure de vulgarisation ont été conçus et sont disponibles en annexe de ce rapport.
Télécharger le rapport d’étude (PDF, 38 pages) :
http://www.inter-reseaux.org/IMG/pdf/Etude_sur_amelioration_du_stockage_traditionnel-_Fert-2.pdf;
Télécharger le guide opérationnel (PDF, 74 pages) :
http://www.inter-reseaux.org/IMG/pdf/guide_operationnel_stockage_materiaux_locaux-version_finale.pdf;

Transformation

Transformation de céréales
Afrique Verte International, février et mai 2011
Dans le même esprit que ses guides sur les intrants agricoles, AVI a édité des guides sur la gestion des unités de transformation. Le premier porte sur la création des unités, répondant à des questions simples : « Qu’est-ce qu’une activité génératrice de revenus ? » et « Comment démarrer une activité génératrice de revenus ? ».Le démarrage d’une activité est décomposé en étapes : réfléchir sur l’activité à mener, faire une étude de marché, déterminer les caractéristiques de l’activité (public visé, site, période…), identifier la clientèle et les fournisseurs, acquérir des connaissances techniques, établir un budget, constituer le capital, acheter le matériel nécessaire. Le guide aborde ensuite la pratique de l’activité : fabriquer, vendre et assurer l’hygiène de l’unité.
Le second guide propose des outils de gestion de l’unité de transformation, passant en revue tous les aspects de la gestion : tenir un journal de caisse, enregistrer régulièrement les opérations, tenir une fiche de contrôle, enregistrer les opérations dans la fiche, tenir une fiche de pointage, utiliser des factures et tenir une fiche de stocks.
Télécharger les guides Création (PDF, 13 pages) et Gestion (PDF, 10 pages) d’une unité de transformation, ainsi qu’une affiche « Bonnes pratiques d’hygiène de production » :
http://www.afriqueverte.org/index.cfm?srub=176;

Références se rapportant a des filières et des services de mise en marché

Analyses de filières

Analyse de la filière riz au Bénin
VECO West Africa, décembre 2008
Produit par la filière Afrique de l’Ouest de l’organisation belge Vredeseilanden, ce document d’analyse de la filière riz se présente sous la forme d’un tableau et se décompose en deux parties :

        • analyse des moyens d’existence durable dans la filière banane chez les rizculteurs/trices dans le département des Collines, Bénin ;
        • analyse de la filière du riz dans le département des Collines.
          Le rapport, appuyé sur des données chiffrées, évalue en détail le contexte, les moyens d’existence, la disponibilité du capital humain et financier de des deux filières, les potentialités, les faiblesses, l’impact sur l’environnement, ainsi que les salaires, le taux de pauvreté, etc. Il se conclut par un tableau présentant la cartographie dans la filière.
          Télécharger le rapport (PDF, 19 pages) :
          https://issuu.com/vredeseilanden/docs/rice-chain-in-collines-benin ;

Analyse de la filière banane au Sénégal
VECO Senegambia, décembre 2008
A signaler également, une étude de VECO Senegambia sur la filière banane au Sénégal, divisée en deux parties :

Analyses de plusieurs filières au Sénégal : banane, fonio, sésame
VECO Sénégal, mai 2007
Commandée par VECO Sénégal et réalisée par le cabinet Baobab des saveurs, cette étude de marché sur les produits du fonio, du sésame et de la banane locale dans la région de Dakar offre un tableau complet des filières de production de ces produits. Les stratégies des acteurs y sont détaillées, avant un focus sur chacun des produits (connaissance, qualité, modes de consommation, modalités d’achat, disponibilités, avantages et inconvénients). Des dégustations ont également été menées, permettant d’établir la perception des produits et de leurs prix au sein de la population locale. Pour chacun des trois produits, une série de recommandations sont formulées. Elles portent sur la qualité des matières premières, la transformation et le positionnement des produits transformés.
Les auteurs de l’étude portent les conclusions suivantes sur les tests réalisés : « Finalement la majeure partie des produits testés a été acceptée par les consommateurs. Les produits qui ont posés le plus de problèmes sont les produits du sésame à cause de l’amertume. Seule l’huile a été retenue. Les produits de la banane, produits sucrés ont été appréciés, de même que le fonio, les beignets de fonio et le thiacry à base de fonio. Plusieurs recommandations ont été formulées pour leur promotion. La première étant de faire connaître ces produits dans la région de Dakar. Plusieurs créneaux sont retenus, en fonction des lieux de vente et de la manière de consommer ces produits. »
Bien que menée en 2007, cette étude reste un outil précieux pour les agriculteurs locaux dans l’élaboration de leur stratégie de production.
Télécharger l’étude (PDF, 169 pages) :
(veco.vredeseilanden.org/files/docs/sacd/Studies/070627%20rapport_etude_de_marche_filieres.pdf) Lien brisé (vérifié le 23/12/2023);

Stratégies de mise en marché des OP

Expériences d’OP en Afrique Centrale : comment se positionner dans les chaînes de valeur
Agriterra, 9 janvier 2012  
Publié en novembre 2011, le livre Les Organisations paysannes innovent pour se positionner dans les chaînes de valeur agricoles est un recueil d’articles décrivant comment des organisations de producteurs agricoles au Burundi, en République Démocratique du Congo et au Rwanda ont pu se positionner dans les chaînes de valeur agricoles au bénéfice de leurs membres.
La gamme d’expériences décrites est variée :

            • deux organisations de producteurs de riz décrivent l’utilisation du warrantage (crédit garantit sur les stocks) et une meilleure organisation de la chaîne de valeur ;
            • une organisation de producteurs de maïs revient sur sa spécialisation dans la production semencière ;
            • quatre organisations de producteurs de pomme de terre présentent respectivement la vente sur contrat aux établissements publics, une structuration en association puis en collectif, la production de semence de qualité et une amélioration du produit par lavage avant la vente ;
            • une organisation de producteurs de manioc présente le processus d’amélioration de la qualité conduit pour donner une marque spécifique au produit ;
            • une organisation de maraîchers raconte sa réunion en coopérative ;
            • une organisation d’éleveurs vante la pratique de la vente en commun.
              Les enseignements présentés en conclusion sont particulièrement intéressants :
            • se mettre ensemble profite aux producteurs, en renforçant leur position dans la négociation, en facilitant la diffusion d’informations et en favorisant les échanges et partages d’expérience ;
            • l’intensification agricole permet à la fois de rendre les produits plus compétitifs en diminuant les coûts de production par unité et d’améliorer leur qualité en les adaptant aux exigences des consommateurs ;
            • la constitution de stocks collectifs permet d’obtenir plus facilement des crédits (système de warrantage) et la négociation en commun, notamment pour l’achat d’intrants, permet de renforcer la crédibilité des producteurs ;
            • il existe deux types de stratégies développées par les OP : certaines choisissent d’investir dans la valorisation des produits par la transformation (le lavage de la pomme de terre par exemple), qui permet d’augmenter le prix de vente, alors que d’autres misent sur l’amélioration de la qualité et une bonne connaissance du marché.
              Télécharger le document (PDF, 79 pages) :
              https://www.alimenterre.org/system/files/ressources/pdf/264-lesorganisationspaysannesinnovent.pdf ;

Le système d’appui aux filières porteuses de l’OP camerounaise NOWEFOR
SOS Faim, 15 décembre 2012
Le numéro 34 de Zoom Microfinance, édité par SOS Faim, est consacré à l’OP camerounaise NOWEFOR (North West Farmers’ Organization) qui, depuis une dizaine d’années, offre à ses membres un ensemble intégré de services financiers et non financiers conçus spécifiquement pour le développement de filières porteuses dans sa zone d’intervention. L’exemple de NOWEFOR est intéressant car la combinaison de services financiers et non financiers, appelée « value chain finance », connaît un développement important.
La structure de NOWEFOR, qui rassemble 2 400 membres actifs dans dix filières, se décline en trois niveaux :

              • les groupements sectoriels rassemblant les producteurs d’une même localité ;
              • les unions, qui organisent les achats groupés d’intrants et les opérations de commercialisation groupée ;
              • la fédération, qui fournit un appui technique et financier aux groupements et aux unions.
                En 2000, NOWEFOR a créé un système micro-financier autogéré comptant 8 caisses appelées « Maisons de crédit », situées dans des localités desservies par les Unions. L’aspect non-financier des services trouve son origine dans un programme lancé par le SAILD (Service d’appui aux initiatives locales de développement), basé à Yaoundé. Ce programme intitulé ADC (Agriculture durable et compétitive) consiste principalement en du conseil agricole : il s’agit d’aider les paysans à se regrouper pour l’achat et la commercialisation, à adopter des méthodes de production plus performantes.
                Le bilan, souligne Zoom Microfinance, est positif : NOWEFOR a permis à de nombreux paysans à se lancer dans un élevage avicole dépassant le cadre du poulailler traditionnel. De plus, la commercialisation groupée de produits maraîchers a beaucoup progressé. Cependant, la commercialisation reste l’étape la plus difficile, de nombreux paysans étant incités à se désolidariser du groupe par des commerçants. Les difficultés de la filière gingembre en témoignent.
                Télécharger Zoom Microfinance n°34 (PDF, 8 pages) :
                (www.sosfaim.lu/pdf/publications/zoom_microfinance/sos-11-zm-34-fr4.pdf) Lien brisé (vérifié le 23/12/2023);

Le passage au Bio de la COPABO
Ethiquable, 2010
La coopérative française Ethiquable présente son association avec la coopérative COPABO (Coopérative de Planteurs d’Anacarde de Bondoukou), basée au nord-est de la Côte-d’Ivoire, autour de la collecte et la commercialisation des noix de cajou.
La COPABO rassemble 1 400 producteurs et 300 femmes pour le décorticage des noix. Le décorticage est une part économiquement et socialement importante de l’activité, car elle permet d’intégrer les femmes dans le circuit de production et de contribuer au contrôle de la filière par des acteurs locaux – les industriels sous-traitant généralement le décorticage en Inde – et de commercialiser un produit à haute valeur ajouté et moins sensible aux aléas du marché. La filière anacardière est aujourd’hui un pilier du développement rural dans une région qui n’a pas été épargné par les conflits.
Depuis 2006, Ethiquable appuie ce projet en achetant les noix décortiquées au prix équitable. La COPABO a dû alors répondre aux exigences du marché en mettant en place une importante démarche qualité. A présent, l’enjeu se situe autour de la certification bio.
Ethiquable présente l’histoire et l’activité de la COPABO et les étapes du passage au bio. La page inclut également des interviews du directeur de la COPABO, d’un agronome d’Ethiquable et de la directrice de l’Inades-Formation (Institut Africain pour le Développement économique et social et le centre africain de Formation).
(www.ethiquable.coop/fr/filieres-impacts/aperitifs/noix-de-cajou/producteurs/copabo.php#bloc1068) Lien brisé (vérifié le 23/12/2023) ;

Réflexions et guides

Défis Sud n°104 : Paysans et commerçants : profits partagés ?
SOS Faim, 16 janvier 2012
Le dernier numéro de Défis Sud, la revue éditée par SOS Faim, s’intitule « Paysans et commerçants : profits partagés ? ». Il s’attaque donc à une question sensible, celle des relations entre les producteurs, les ONG qui les défendent et les multinationales, montrant que des collaborations inattendues se font jour.
Après une analyse sur l’accaparement des terres au Mali, le dossier proprement dit se compose des articles suivants :

                • une introduction, rédigée avec l’ONG Vredeseilanden, proposant de considérer les acteurs du marché agricole comme les maillons d’une chaîne interconnectée ;
                • un article décrivant un exemple de collaboration entre une ONG, Vredeseilanden, et deux multinationales (le chocolatier Mars et Armajaro), sur le marché du cacao en Indonésie ;
                • une interview d’un responsable de Mars ;
                • une réflexion sur les opportunités qu’offre la mondialisation aux filières agricoles du Sud ;
                • une étude sur la production de pain à base de mil ou de maïs au Sénégal ;
                • un article sur les initiatives de producteurs familiaux burkinabè pour faire face à la pression des commerçants ;
                • un article sur l’action de l’organisation Pro-rural, qui vise à intégrer l’ensemble des acteurs du marché agricole et rural dans la chaîne de valeur.
                  Le numéro inclut également le compte-rendu d’un débat sur la conciliation entre élevage et environnement.
                  Télécharger les articles (PDF, entre 2 et 5 pages) :
                  https://www.sosfaim.be/wp-content/uploads/2014/09/defis_sud_104_paysans_commercants_profits_partages.pdf ;

Guide des Labels du Commerce Equitable 2011 – Etude comparée avec d’autres labels éthiques
Plate-forme pour le Commerce Equitable, Edition 2011
La PFCE constate en introduction qu’« à ce jour, tout type de démarche peut encore se réclamer du commerce équitable, avec des niveaux d’engagement et de garantie pour les consommateurs très différents » : le guide présenté ici permet donc d’y voir plus clair, en présentant une évaluation complète des différents labels actuellement sur le marché.
Ce guide analyse et compare les critères (économiques, sociaux, environnementaux) de  8 labels de commerce de commerce équitable : Ecocert-Equitable, Fair for Life ; Fairwild, Fairtrade Max Havelaar, Forest Garden Products, Main dans la main, Naturland fair et FairTrade organisation (FTO). Le guide décrit également 4 autres labels fréquemment confondus avec les labels de commerce équitable et se revendiquant du commerce éthique : 4C, Bioré, Rainforest Alliance et Utz certified.
Les auteurs notent en conclusion que, si les labels « historiques » étaient le fruit d’initiatives d’ONG, les labels plus récents ont été mis en place par des organismes de certification, qui jouent un rôle considérable dans la fixation des prix. Par conséquent, les nouveaux labels « sont peu nombreux à investir de manière importante dans des activités d’éducation au développement et dans des actions de plaidoyer, alors que toutes les définitions reconnues du commerce équitable insistent sur ces dimensions ». Ils ne s’appuient pas sur un réseau de bénévoles, mais ont néanmoins développé des partenariats avec des associations ou fondations pour « porter, gérer et faire évoluer les référentiels », qui pourraient, à terme, les aider à jouer pleinement leur rôle.
https://docplayer.fr/17387320-Guide-des-labels-du-commerce-equitable.html ;

Références se rapportant aux politiques agricoles et aux OP

Capitalisation d’expérience d’OP

Atelier international à Dakar : les OP en Afrique, bilan et perspectives
Ipar, 16 décembre 2011
Le programme de soutien à l’agriculture et aux organisations des producteurs (PSAOP) a été passé en revue lors d’un atelier international organisé par l’IFPRI du 8 au 9 décembre à Dakar. La table ronde était présidée par le directeur exécutif de l’Ipar, Cheikh Oumar Ba. Des bailleurs de fonds et des OP comme le CNCR et Asprodeb étaient représentés.
Le PSAOP, élaboré par le gouvernement du Sénégal avec le soutien de la BM, constitue un cas intéressant de l’implication des OP dans la conception et l’exécution de programmes nationaux. Il a été pris comme prétexte pour évaluer le chemin parcouru par les OP et les limites rencontrées, tant dans l’élaboration que dans la mise en œuvre.
Des programmes d’appui aux OP au Ghana et au Cameroun ont également été passés en revue : au Ghana, le programme MIDA, sponsorisé par le Millenium Challenge Account, a pour objectif de développer l’agriculture commerciale par les organisations de producteurs ; au Cameroun, le programme Tous ACP relatif aux produits de base agricole, lancé dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, est destiné à inciter les OP à collaborer avec l’agri-business privé local.
Télécharger les différentes présentations (10 fichiers Zip dont 5 en anglais et 5 en français), ainsi qu’une interview de Robert Sagna, ancien ministre de l’Agriculture du Sénégal :
http://www.ipar.sn/spip.php?page=article&id_article=374;

6 Fiches d’expériences OP – Afrique de l’Ouest – 2011
CFSI, SOS Faim, 11 janvier 2012
En 2011, les plates-formes paysannes nationales du Bénin, du Burkina Faso, de Guinée, du Mali, du Sénégal et du Togo ont commandité, auprès d’experts locaux, des études de cas visant à évaluer des initiatives mises en place dans leur pays pour lutter contre les crises alimentaires. Les principales conclusions de ces études et d’une étude similaire menée en Guinée Conakry sur la pomme de terre, sont reprises dans un document édité par SOS Faim. Plusieurs facteurs de succès sont identifiés :

                • la bonne gouvernance des processus et relance des productions agricoles, notamment à travers la mobilisation des OP et l’émergence d’interprofessions ;
                • un engagement politique fort et constant des Etats en faveur d’une maîtrise des marchés nationaux et le non-recours aux politiques de facilitation des importations ;
                • une amélioration de l’organisation des filières grâce à une série d’initiatives, notamment grâce à la mise en place de systèmes d’information améliorés sur la production et les marchés, des dispositifs de financement de la production adaptés comme le warrantage, le développement de semences adaptées aux conditions locales…
                  Télécharger le rapport de SOS Faim, qui résume les différentes études (PDF, 12 pages) :
                  https://www.sosfaim.be/wp-content/uploads/2014/09/repondre_crises_alimentaires_etudes_cas.pdf ;
                  Télécharger les six études :
                • « Guinée, la combinaison gagnante de la filière pomme de terre » (PDF, 12 pages) :
                  (www.sosfaim.be/pdf/actualite/Etude_Guinee_pommedeterre_final.pdf Lien brisé (vérifié le 27/10/2023);
                • « Mali, une initiative du gouvernement pour lutter structurellement contre la crise alimentaire » (PDF, 40 pages) :
                  Lien brisé (vérifié le 27/10/2023)(www.sosfaim.be/pdf/actualite/Etude_Mali_Riz_Final.pdf);
                • « Bénin, miser sur la filière riz dans la région des Collines » (PDF, 31 pages) : (www.sosfaim.be/pdf/actualite/Etude_Benin_Riz_final.pdf)”lien-brise”> Lien brisé (vérifié le 27/10/2023);
                • « Togo, investir dans la filière maïs dans la région des Savanes » (PDF, 68 pages) :
                  Lien brisé (vérifié le 27/10/2023)(www.sosfaim.be/pdf/actualite/Etude_Togo_Mais_Final.pdf);
                • « Burkina Faso, pas de décollage de la filière maraîchère sans un appui ciblé de l’Etat » (PDF, 51 pages) :
                  Lien brisé (vérifié le 27/10/2023)(www.sosfaim.be/pdf/actualite/Etude_BurkinaFaso_maraichage_final.pdf)
                • « Sénégal, un terroir d’initiative en matière d’appui aux exploitations familiales » (PDF, 27 pages) :  Lien brisé (vérifié le 27/10/2023)http://www.sosfaim.be/pdf/actualite/Etude_Senegal_appuyerlesexploitationsfamiliales_final.pdf);

Une nouvelle loi agricole en RDC
La Voix du paysan congolais, 31 janvier 2012
La Voix du paysan congolais salue la promulgation surprise de la loi portant sur les principes fondamentaux relatifs à l’agriculture en République démocratique du Congo. Cette promulgation vient de mettre fin à l’absence d’intervention publique dans le secteur agricole pendant plusieurs années et apporte des innovations, à savoir :

                  • la création d’un fonds de développement agricole et sa gestion en synergie avec les institutions financières  bancaires et non bancaires
                  • l’implication des agriculteurs et des professionnels du secteur agricole dans le processus décisionnel, ce qui justifie la création du Conseil consultatif aussi bien au niveau national, provincial que local ;
                  • la prise en compte des exigences des instruments internationaux relatifs à la conservation et à l’utilisation des ressources  phylogénétiques ;
                  • la prise en compte de la protection de l’environnement ;
                  • le renforcement du mécanisme de surveillance des terres destinées à l’exploitation agricole et le suivi de la production et l’institution d’une procédure de conciliation préalable à toute action judiciaire en matière de conflits de terres agricoles.
                    L’article 16 de la loi est particulièrement important, car il réserve aux personnes de nationalité congolaises ou aux entreprises détenues par l’Etat congolais le droit d’acquérir des terres. La Voix du paysan congolais avertit cependant que la commission ministérielle chargée d’établir les mesures d’application n’a pas encore été mise en place.
                    (lavoixdupaysancongolais.com/2012/01/10/loi-agricole-24-decembre-2011/) Lien brisé (vérifié le 23/12/2023);

 

Coopératives

2012, Année Internationale des Coopératives
RECA Niger, 2 janvier 2012
Les Nations-Unies ont déclaré l’année 2012, « Année internationale des coopératives ». L’Année internationale des Coopératives a pour principaux objectifs d’accroître la connaissance que le public peut avoir des coopératives, de leur contribution au développement socioéconomique, et de promouvoir leur création et leur croissance. Elle reconnaît, en particulier, leur impact sur la réduction de la pauvreté, la création d’emplois et l’intégration sociale.
Dans ce contexte, Reca Niger affiche ses objectifs pour 2012 :

                    • mettre en évidence le rôle des coopératives dans le développement économique et social, évaluer leur impact et sensibiliser les producteurs sur leur rôle et leur (bon) fonctionnement, et les « bonnes pratiques » qui y sont liées ; – aider les « décideurs » dans la conception et la mise en œuvre des politiques, lois, règlements et projets qui prennent en considération les besoins et les préoccupations des petits exploitants agricoles, hommes ou femmes, et créer un environnement favorable à la promotion et au renforcement des coopératives agricoles ;
                    • renforcer le dialogue et le partenariat entre les coopératives agricoles, les services techniques, les instituts de recherche, les collectivités décentralisées, les ONG, en vue de favoriser le développement des coopératives.
                      RECA Niger met également en ligne l’ordonnance n°96 portant régime des coopératives rurales au Niger (PDF, 9 pages), une note de compréhension des différents textes de loi relatifs aux coopératives (PDF, 6 pages) et une note sur le dernier Acte Uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés coopératives, présentée dans la référence suivante.
                      http://www.reca-niger.org/spip.php?article410;
                      Lire aussi le communiqué de la FAO : « Le rôle décisif des coopératives agricoles »
                      http://fr.allafrica.com/stories/201201241450.html;

Adoption du 9ème Acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés coopératives
RECA Niger, 1er janvier 2012
Le 14 décembre 2010, à Lomé, le Conseil des ministres des seize pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Océan Indien, membres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), a adopté un nouvel Acte uniforme, relatif au droit des sociétés coopératives. Cet acte a été publié au journal officiel de l’OHADA le 15 février 2011.
Le texte comprend 397 articles et est subdivisé en quatre parties :

                    • dispositions générales sur la société coopérative : constitution, fonctionnement, transformation, fusion, scission, dissolution, liquidation et nullité de la coopérative ;
                    • dispositions particulières aux différentes catégories de sociétés coopératives, à savoir la société coopérative simplifiée et la société coopérative avec conseil d’administration ;
                    • dispositions pénales ;
                    • dispositions diverses, transitoires et finales.
                      Le RECA précise que le texte distingue deux types de coopératives : la société coopérative simplifiée (5 membres au minimum, gérée par un comité de gestion) et la société coopérative avec conseil d’administration (15 membres au minimum).
                      Dans son commentaire, le RECA fait les remarques suivantes, qui tendent à limiter la portée du texte : « En première lecture, il semble que ces textes laissent une grande liberté aux statuts sur certains points, comme la durée du mandat des dirigeants, les modalités des élections, mais aussi sur le fonctionnement du capital social. Cette large compétence accordée aux statuts pourrait se traduire par des manquements sur le respect des principes démocratiques pourtant étroitement liés au fonctionnement et à la tradition coopérative. Il faut également remarquer que les questions de fiscalité sont totalement absentes de ce texte. »
                      http://www.reca-niger.org/spip.php?article409;

Actualité des réseaux d’OP ouest-africains

Roppa : sortie du Plan Quinquennal 2012-2016
Roppa, 1er février 2012
Le Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest (Roppa) a rendu public son plan quinquennal 2012-2016, axé sur la modernisation des exploitations familiales. Ce plan est dévoilé dans un document qui revient également sur le contexte ouest-africain, et les acquis et limites de l’action engagées au cours des années passées.
Le plan lui-même se divise en quatre domaines : économique, politique, gestion et personnel, chacun étant subdivisé en un ensemble de « résultats » visés par le plan et d’actions à mettre en œuvre.
Le domaine économique se répartit de la manière suivante :

                    • assurer le suivi des exploitations familiales par les plateformes, en mettant en place des dispositifs là où ils n’existent pas et en améliorant les dispositifs existants ;
                    • mettre en place un observatoire des exploitations, à travers un ciblage des informations à recueillir et la mise au point d’une méthode de collecte ;
                    • élaborer une stratégie de promotion des filières, notamment grâce à un profilage économique des OP ;
                    • développer les initiatives économiques des OP à travers une série d’actions, en particulier le recueil et le partage des bonnes pratiques, une concertation entre les OP et les commerçants, la création de forums d’échange public-privé ;
                    • mettre en place des cadres de concertation régionaux organisés par filières (riz, élevage, pêche, lait, horticulture).
                      Le bloc politique inclut l’objectif suivant :
                    • développer le plaidoyer, grâce à l’élaboration de supports, à une stratégie de communication interne et externe, un suivi des politiques et une sensibilisation du collège des femmes, et une concertation entre les réseaux d’OP.
                      Le bloc gestion se décompose en 7 objectifs ; les deux principaux sont les suivants :
                    • concernant le collège des femmes, des formations en plaidoyer et en communication, en genre et foncier, en informatique seront organisées ; une étude sur la place des femmes dans les exploitations familiales sera conduite ;
                    • le collège des jeunes doit être formalisé, la situation des jeunes fera également l’objet d’une étude ;
                      Le dernier bloc concerne les personnels et inclut un ensemble d’actions de formation. Les équipes des plateformes et du Roppa seront renforcées.
                      Télécharger le plan quinquennal (PDF, 49 pages) :
                      http://www.inter-reseaux.org/IMG/pdf/Plan_quinquennal_ROPPA_Francais_versWeb.pdf;

 

RBM : participation au Briefing du CTA – Nouveaux enjeux pour le pastoralisme dans les pays ACP
CTA, 31 janvier 2012
Le prochain Briefing de Bruxelles sur le développement aura lieu le 22 Février 2012 et sera organisé en partenariat avec l’Union Africaine, la Commission européenne (DG DEVCO), le Secrétariat ACP, Concord et d’autres partenaires médias. Le Briefing donnera une vue d’ensemble des principaux enjeux affectant les éleveurs pastoraux, en particulier dans les pays ACP, ainsi que des opportunités fournies par les cadres et processus politiques existant au niveau continental et régional. Il traitera ensuite les partages de bonnes pratiques et d’expériences de terrain entre les régions. Enfin, les actions politiques urgentes et concrètes en soutien au pastoralisme seront abordées.
Signalons une intervention de Dodo Boureima, Secrétaire Permanent Technique du Réseau Bilital Maroobé, qui portera sur le thème suivant : « Législation pour le pastoralisme : Enseignements d’Afrique de l’Ouest le certificat de transhumance de la CEDEAO ».
Le Briefing sera retransmis en direct grâce à un webstream.
https://briefingsbruxelles.files.wordpress.com/2007/12/hh20fr.pdf ;
Le programme est présenté ici, précédé d’une note présentant les enjeux du pastoralisme aujourd’hui (PDF, 7 pages) :
http://briefingsbruxelles.files.wordpress.com/2012/01/br26_programme_pastoralisme_fr.pdf;
Pour s’enregistrer et accéder au webstream (le 22 Février entre 08h30 et 13h00) : (bruxellesbriefings.net) Lien brisé (vérifié le 23/12/2023);

Table ronde de l’Association pour la promotion de l’élevage en Savane et au Sahel (APESS)
Inter-réseaux, 2 février 2012
Le 27 janvier 2012 s’est tenue à Ouagadougou la Table ronde de l’Association pour la Promotion de l’Elevage en Savane et au Sahel (Apess). L’Apess fédère 30 000 éleveurs de 13 pays d’Afrique de l’Ouest et du centre. Cette table ronde visait 2 objectifs :

 

Rencontre internationale 18-23 Février 2012 : Quatrième Forum Paysan du Fida
Fida, février 2012
Le Forum paysan a vu le jour en 2005. C’est un processus de consultation et de concertation entre les organisations paysannes et de producteurs ruraux, le FIDA et les gouvernements, axé sur le développement rural et la réduction de la pauvreté. Le Forum repose sur une collaboration et un partenariat concrets aux niveaux national et régional. Il se tient tous les deux ans, à Rome, pour une consultation mondiale organisée à l’occasion du Conseil des gouverneurs du FIDA. De nombreux responsables paysans du monde seront invités
http://www.ifad.org/farmer/index.htm;

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